lundi 13 octobre 2025

Columbus Day : jour férie célébrant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb

 

 

Le jour de Christophe Colomb (Columbus Day) est une date fériée fédérale durant laquelle se déroulent d'immenses parades dans nombre de villes américaines. Les administrations et les écoles sont donc fermées à cette occasion. La première cérémonie d’hommage au célèbre navigateur et explorateur a eu lieu en 1792, soit 300 ans après sa découverte des actuels Bahamas. Ce dernier croyait être arrivé aux Indes et appela ses habitants, les Indiens. Christophe Colomb étant d'origine italienne, les Italo-Américains ont vu en lui un vrai héros. C’est pourquoi, les premières célébrations du "Columbus Day"en 1866 à New-York, en 1869 à San Francisco (Californie), ont eu lieu, essentiellement au sein de la communauté italo-américaine.

 

En 1907, lColorado a été le premier État à célébrer cette fête. Il faut attendre 1937 pour que le "Columbus Day" soit décrété fête nationale américaine par le président Franklin Roosevelt. Et ce n'est qu'en 2007 que le président George W. Bush fixe officiellement, ce jour d'hommage à Christophe Colomb, au deuxième lundi du mois d’octobre, soit en 2025, le 13 octobre. A partir des années 1990, le "Columbus Day" est l'objet de polémiques, en raison du rôle jugé colonisateur de Christophe Colomb. Plusieurs États et municipalités choisissent de célébrer, à la place, l’"Indigenous People's Day", en hommage aux populations amérindiennes. 

Sous la présidence du président  Donald Trump, en 2025, la célébration du "Columbus Day" a retrouvé un ton résolument nationaliste. Dans sa proclamation officielle du 10 octobre 2025, ce dernier salue Christophe Colomb comme un "héros américain originel", sans mentionner l’"Indigenous People's Day", pourtant célébré dans de nombreux États. 
 
Herve CIRET 

dimanche 12 octobre 2025

Disparition de l'actrice Diane Keaton, égérie de Woody Allen

 

L'actrice américaine Diane Keaton est décédée à Los Angeles (Californie), le 11 octobre 2025, à l'âge de 79 ans. Elle est devenue célèbre en 1972, pour son rôle d'épouse de Michael Corleone (Al Pacino), dans "Le Parrain" (The Godfather) de Francis Ford Coppola, aux côtés de Marlon Brando, James Caan et Robert Duval. Cinq ans plus tard, Diane Keaton est oscarisée pour son rôle dans "Annie Hall" (1977) de Woody Allen, dont elle devient l'égérie, durant nombres des films du réalisateur new-yorkais.

Diane Keaton et Woody Allen

Née Diane Hall, en 1946, d'un père ingénieur et d'une mère au foyer, Diane Keaton était l'aînée d'une fratrie de quatre enfants. Après avoir joué au théâtre et suivi des études d'art dramatique, l'artiste fait ses débuts au cinéma. Avec "A la recherche de Mister Goodbar" (1977), au côté de Richard Geere, elle casse son image de petite fille modèle en incarnant une sage enseignante, en apparence, s'aventurant dans les quartiers chauds de Chicago, en quête d'expériences sexuelles débridées. En 1981, l'actrice est à l'affiche de "Reds" de et avec Warren Beaty - biopic sur le journaliste communiste américain John Reed - qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. 

  

En 1996, on retrouve Diane Keaton aux côtés de Meryl Streep et Leonardo DiCaprio dans le drame familial "Simples secrets", qui lui permet, à nouveau, de décrocher une nomination aux Oscars. Même chose avec "Tout peut arriver", en duo avec l'acteur Jack Nicholson. Mais, c'est avec "Le Club des Ex", aux côtés de Bette Midler et Goldie Hawn, que Diane Keaton relance sa carrière, en interprétant une quinquagénaire quittée par son mari, pour une femme plus jeune. 

 

Dans les années 2000, Diane Keaton se consacre à la production et à la réalisation, notamment à la télévision. Elle produit 13 épisodes de la série télévisée "Pasadena" et participe à la production du film "Elephant" de Gus Van Sant.  Ces dernières années, l'actrice vivait reclue dans sa maison du quartier de Brentwood, à Los Angeles. Elle aura vécu plusieurs histoires d'amour, avec Woody Allen, Al Pacino et Warren Beatty, sans avoir d'enfants. Cependant, elle laisse derrière elle une fille, et un garçon qu'elle avait adoptés, à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

Herve CIRET 

samedi 11 octobre 2025

Anniversaire de la mort du général sudiste Robert Lee


Il y a 155 ans, le 12 octobre 1870, disparaissait le général Robert Edward Lee, chef des armées sudistes, durant la guerre de Sécession (1861-1865). Etrange destin que celui de cet officier du génie, puis de cavalerie, diplômé de l'académie militaire de West-Point et nommé général, par le président Lincoln, en avril 1861. Juste au moment où son état natal, la Virginie, fait sécession, comme 10 autres états du Sud des Etats-Unis. 

Afin ne pas devoir prendre les armes contre les siens, Robert Lee démissionne de l'armée américaine, pour devenir le conseiller militaire du président confédéré, Jefferson Davis. Désigné général en chef des armées sudistes, en janvier 1865, soit 6 mois avant la fin de la guerre civile américaine, il capitule à Appomattox (Virginie), le 9 avril 1865. L’acte de reddition est signé, entre lui et son homologue nordiste, le général Ulysses Grant. Cette bataille met fin à la guerre de Sécession, à laquelle, d'ailleurs des français ont participé.


Robert Lee, après la bataille d'Appomatox
Exproprié et déchu de ses droits civiques, Robert Lee décède, à Lexington, dans sa Virginie natale, le 12 octobre 1870, après avoir appelé à la réconciliation entre les états du Nord et du Sud. A partir de 1888, la mémoire de ce fils d'officier de la guerre d'indépendance américaine est peu à peu réhabilitée. Durant la seconde guerre mondiale, son nom est attribué à un modèle de char de combat. 

Ironie de l'Histoire, le cimetière militaire américain d'Arlington (Virginie), sur les rives du fleuve Potomac, en face de la capitale "nordiste" de Washington et à proximité des bâtiments du Pentagone, faisait partie de la propriété familiale de l'épouse du général Lee, chef des armées confédérées. Y sont d'ailleurs enterrés, 10 militaires instructeurs français morts, durant la Première Guerre mondiale, sur le sol américain, alors qu'ils entraînaient des soldats du corps expéditionnaire américain envoyé combattre en France. Chaque 11 novembre, leurs sépultures sont fleuries par l'ambassade de France à Washington.
 
Herve CIRET


Le général Robert Lee, à la rencontre de ses troupes, avant la défaite de Gettysburg (Pennsylvanie) en 1863

 

jeudi 9 octobre 2025

Robert et Simon Badinter : deux visions des USA

 

Alors que l'ancien ministre de la Justice, Robert Badinter, à l'origine de l'abolition en France de la peine de mort, a été "Panthéonisé" le 9 octobre 2025, il est intéressant de revenir sur sa carrière américaine. Décédé le 9 février 2024, à 95 ans, il était en effet diplômé d’une très grande université américaine. En 1949, après avoir obtenu ses licences de droit et de lettres à Paris, le jeune étudiant de 21 ans obtient une bourse d’étude française et s’envole pour les États-Unis. Il y intègre la prestigieuse université de Columbia, à New York, où il décroche son "Master of Arts" - l'équivalent d'une maîtrise en sociologie - et y rencontre Dwight Eisenhower, qui deviendra Président des Etats-Unis de 1953 à 1961. Pour se faire un peu d'argent, le jeune Badinter affirme doubler des acteurs américains censés posséder un accent français. 

Particulièrement opposé à l'application de la peine de mort par les juridictions américaines, Robert Badinter prend fait et cause pour des condamnés à la peine capitale. Ainsi, en 2022, l'ancien Garde des Sceaux réclame-t-il la grâce de Melissa Lucio, une Américano-Mexicaine de 53 ans, condamnée à mort, au Texas, pour le meurtre de sa fille, bien que clamant son innocence depuis 15 ans.

En 1997, près de 50 ans après son père, Simon, le fils aîné de Robert et Elisabeth Badinter (vidéo ci-dessus), s'envole pour les Etats-Unis. Traumatisé enfant par un attentat à la bombe contre l'appartement familial, il a décidé de quitter la France. Il arrive à Akron (Ohio) pour gérer la publicité du mobilier urbain au profit d'une filiale du groupe français Publicis. Naturalisé américain depuis 2010 et vivant à Chicago, Simon Badinter revient régulièrement à Akron, où il a fait l'acquisition d'une maison proche de celle du joueur de basket des Lakers de Los Angeles, LeBron James, originaire de cette même ville. Aujourd'hui, Simon Badinter anime le show télévisé américain "In Bed With Simon", ainsi qu'une émission quotidienne, "The Rendez-vous" sur "iHeart Radio", diffusée dans plus de trente villes américaines.

Herve CIRET

vendredi 3 octobre 2025

Tilly Norwood, première actrice virtuelle créée par l'intelligence artificielle

 

Présentée comme la prochaine Natalie Portman ou Scarlett Johansson, l'actrice Tilly Norwood n'est pas une personne en chair et en os. Créée de toutes pièces, grâce à l'intelligence artificielle (IA), elle suscite autant la convoitise d'agences que l'indignation d'acteurs. La polémique intervient deux ans après la grève historique des acteurs d'Hollywood, justement contre la menace de l'IA. 
 
 
La SAG-AFTRA, syndicat américain représentant Hollywood estime que ce personnage artificiel - qui a été entraîné à partir du travail d’innombrables artistes professionnels, sans autorisation ni rémunération - crée un problème au lieu d'en résoudre un. Tilly Norwood - qui possède déjà un compte Instagram avec près de 40 000 followers - répond elle-même à ses détracteurs :"Je suis peut-être générée par IA, mais je ressens de vraies émotions."
 
 
Le monde musical a déjà son rock band créé par l'IA. The Velvet Sundown (vidéo ci-dessus), dont les mélodies et la voix du chanteur empruntent aux groupes américains des années 1970-1980. Il a déjà dépassé un million d'écoutes sur la plateforme Spotify. L'apparition de l'actrice virtuelle Tilly Norwood suscite des réactions de boycott chez certains acteurs, inquiets de voir apparaître  des concurrents à jamais jeunes et donc immortels. Ils ont à priori raison de s'inquiéter. Une fois la carrière cinématographique de Tilly Norwood lancée, l’entreprise Xicoia qui l'a créée envisage de mettre une quarantaine d'acteurs et d'actrices sur le marché.

Herve CIRET

jeudi 2 octobre 2025

Passionnés d'Amérique, Annabel et Sébastien vous habillent en westerner et en biker US

 

 
C'est leur amour de la moto et de tout ce qui touche à l'Ouest américain qui a réunis Annabel Seince et Sébastien Marquet. De là à vendre des articles pour motards et amateurs de country au look western, il n'y avait qu'un pas, que les deux associés ont franchi en mai 2025, en ouvrant leur boutique "Rock & Bikes", à Issoire (Puy-de-Dôme), à 30 km au sud de Clermont-Ferrand. "Nous avons créé ce magasin, parce que nous sommes passionnés de culture américaine, de tout ce qui touche à la culture western et nous souhaitions ouvrir une boutique qui ressemble à notre passion", explique Annabel. "C'est pourquoi, nous avons un coin country-western, un autre motard, un autre bohème chic - parce que je suis une fille et que j'aime bien les vêtements (rire) - et un coin rocker, en rapport avec les groupes de rock des années 1980." 
 
Si Annabel et Sébastien sont passionnés par les Etats-Unis, en revanche, ils n'ont pas encore eu la possibilité de s'y rendre. Qu'à cela ne tienne, leur magasin "Rock & Bikes" leur permet de rencontrer d'autres personnes qui ont eu la chance de voyager aux USA et leur font partager leurs expériences américaines. "J'ai cette passion de l'Amérique depuis mon adolescence", reconnaît Annabel. "Moi , depuis tout petit, j'adore la culture américaine", ajoute Sébastien, qui roule en moto Harley-Davidson et en pick-up GMC Suburban.
 
Pour s'approvisionner en vêtements et objets westerns et bikers, Annabel est en contact, via une plateforme, avec des fournisseurs américains et mexicains. C'est grâce aux passionnés de culture western sur le réseau social Tik Tok, qu'elle déniche les objets rares et les vêtements à son goût. "Avant d'ouvrir notre magasin, j'avais fait une étude de marché sur le nombre d'associations de danse country sur les quatre départements de la région Auvergne", explique Annabel."J'ai donc envoyé des mails aux 200 associations concernées pour les informer de l'ouverture de notre magasin. Et puis, ici, il y a beaucoup d'élevages de chevaux, c'est un peu le Far-West auvergnat, et de belles routes sinueuses pour les bikers. D'où un public potentiellement intéressé par les articles que nous proposons."
Herve CIRET 
 
Rock & Bikes, 15 rue Gambetta, Issoire (Puy-de-Dôme) - 07 61 81 43 75 - rockandbikes0425@gmail.com 
 

mercredi 1 octobre 2025

A bas les portraits, vive les paysages : l'autre John Sargent

 

Alors que le musée d'Orsay à Paris consacre, jusqu'au 11 janvier 2026, une exposition aux portraits de la haute société par le peintre américain John Singer Sargent, il est intéressant de découvrir les paysages sauvages qu'il a peints - notamment au Montana et en Floride. A la fin de sa vie, l'artiste déplorait le fait que ces portraits le cantonnait, selon ses propres mots, dans une "profession de proxénète", du fait des relations avec de riches mécènes que ces commandes impliquaient. Aussi, quand il le pouvait, Sargent s'évadait-il avec la peinture de plein air, en peignant ceux qui lui étaient proches, sans souci des convenances.

Ainsi, entre 1900 et sa mort en 1925, John Sargent voyage en emportant papier et boîte de peinture, afin de capturer des impressions spontanées de la nature. En plein air,  il peint des scènes baignées de soleil qui comptent parmi les plus lumineuses de ses tableaux. Dans les orangeraies ensoleillées de Floride, comme dans les montagnes Rocheuses du Montana et les forêts du Maine, le portraitiste trouve une nouvelle inspiration.

En 1916, de retour au Etats-Unis afin de poursuivre son travail sur les fresques monumentales de la Bibliothèque publique de Boston, John Sargent s'aventure dans l'Ouest. D'abord, au parc national des Glaciers, au Montana, puis dans les Rocheuses canadiennes, au sein des les parcs nationaux de Banff et de Yoho.  Il finit par trouver les endroits reculés qu'il cherchait, comme les lacs Emerald et O’Hara et les chutes de Twin Falls et de Takakkaw. Etonnamment, l'artiste ne peint aucun peuple autochtone de la région, tels les Nakodas, et ne mentionne même pas leur présence. 

John Singer Sargent meurt le 14 avril 1925, à Londres, à 69 ans. Il laisse derrière lui une œuvre immense : 900 peintures à l'huile, plus de 2 000 aquarelles et de nombreux dessins. Si son décès a été marqué par d'importantes expositions commémoratives à Boston, New York et Londres, durant le 20e siècle, le "plus français des peintres américains" est tombé totalement dans l'oubli. Il mérite donc aujourd'hui d'être réhabilité. Et pas seulement en exposant ses portraits d'une jet-set internationale qu'il avait fini par avoir en horreur.

Herve CIRET 

dimanche 28 septembre 2025

Il y a 244 ans débutait la bataille qui décida du sort des Etats-Unis



 
Le 28 septembre 1781, durant la guerre d'Indépendance américaine, colons insurgés et leurs alliés français commencent à assiéger la ville de Yorktown (Virginie), aux mains des Britanniques. Elle tombe, le 19 octobre 1781, après 21 jours de combat et augure de la prochaine défaite de la Grande-Bretagne en Amérique du Nord.
 
Contrairement à ce qui avait été initialement prévu avec le général américain George Washington, ce n'est pas à New-York, occupée par 10 000 hommes sous les ordres du plus haut gradé des commandants britanniques, mais à Yorktown que l'affrontement a lieu. C'est le comte français de Rochambeau, à la tête des troupes françaises, qui prend cette décision, sans en parler au général américain, suite à une information communiquée par le général français La Fayette. Celle-ci indique que Lord Cornwallis a pris position dans la cité virginienne, avec 7 500 hommes, soit le quart des forces britanniques. 


Mais, exposés à la malaria et perpétuellement harcelés par les insurgés, les soldats anglais sont affaiblis. Face à eux près de 9 000 américains commandés par George Washington et près de 11 000 français, avec à leur tête La Fayette, le marquis de la Rouërie et le comte de Rochambeau.Trois semaines auparavant, lors de la bataille navale de Chesapeake, la flotte française a verrouillé l'accès au port de Yorktown, empêchant tout ravitaillement des Britanniques par la mer. Prétendant être malade, Lord Cornwallis se rend, mais envoie l'un de ses subordonnés remettre son épée aux vainqueurs. Sa défaite provoque le renvoi du Premier ministre anglais, Lord North, issu du parti Tory, et son remplacement par Charles Watson-Wentworth, du parti Whig, favorable à la paix. La défaite britannique de Yorktown a pour conséquence la création du Canada anglais,  40 000 loyalistes britanniques se réfugiant au Québec et en Nouvelle-Écosse, où vivent 90 000 francophones. 
 
Herve CIRET 

mardi 23 septembre 2025

Claudia Cardinale, sublime cow-girl de trois westerns

  

L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale est morte le 23 septembre 2025, à Nemours (Seine-et-Marne), à l'âge de 87 ans. Au-delà de ses grands rôles demeurés célèbres, elle a incarné des femmes déterminées dans trois westerns : "Les Professionnels" (1966) de Richard Brooks, aux côtés de  Burt Lancaster, Lee Marvin et Robert Ryan, le mythique western spaghetti de Sergio Leone"Il était une fois dans l'Ouest" (1968) et "Les Pétroleuses" (1971), un "french western" parodique de Christian-Jaque, au côté de Brigitte Bardot.

 

 
 
 

Après avoir joué dans la comédie policière loufoque "La Panthère Rose" (1963) de Blake Edwards, avec Peter Sellers et David Niven, Claudia Cardinale est à l'affiche de la super-production hollywoodienne "Le Plus grand cirque du monde" (1964) de Henry Hathaway, aux côtés des stars américaines John Wayne et Rita Hayworth. L'actrice franco-italienne y incarne une jeune trapéziste qu'un directeur de cirque (John Wayne) a pris sous son aile, durant une tournée en Europe, une fois que sa mère (Rita Hayworth) a quitté la troupe. 

En 1965, Claudia Cardinale donne la réplique à Rock Hudson dans la comédie policière "Les Yeux bandés" (1965) de Philip Dunne. C'est ainsi que l'actrice travaille durant trois ans à Hollywood, où elle vit six mois de l'année. "C'était l'époque où les studios américains invitaient toutes les actrices européennes à succès pour en avoir le monopole", expliquait l'actrice. "La plupart du temps, en fait, ils vous détruisaient. Je me suis défendue, par exemple, en refusant résolument l'offre d'un contrat d'exclusivité avec Universal. Et, en fin de compte, je m'en suis bien tirée"

Herve CIRET 

lundi 22 septembre 2025

Sonny Curtis, des Crickets de Buddy Holly, est mort


Sonny Curtis, ancien membre du groupe les "Crickets" du chanteur américain des années 1950, Buddy Holly et compositeur de la chanson " I Fought the Law", est mort à 88 ans, le 19 septembre 2025, à Nashville (Tennessee). Originaire de Meadow (Texas), ce guitariste avait commencé à jouer, en 1958, au côté de Charles Hardin Holley, alias Buddy Holly,  un après qu'il ait fondé les "Crickets". Après la mort prématurée de Buddy Holly, dans un accident d'avion en 1959, Sonny Curtis est demeuré dans le groupe comme chanteur.

C’est au sein du groupe les "Crickets" que Sonny Curtis a écrit "I Fought the Law" (1960), sa chanson la plus connue. Mais, ce sont les "Bobby Fuller Four", qui la propulseront dans le Top 10, avant que le groupe britannique "The Clash" ne la reprenne en version punk en 1979. Mais ce guitariste a également composé pour d'autres artistes américains de l'époque, tels les Everly Brothers. En 1970, Sonny Curtis finit par connaître le succès en solo, avec la chanson " Love Is All Around" (vidéo ci-dessous), choisie comme générique de la sitcom "TheMary Tyler Moore Show".

 

En 2012, aux côtés d'autres membres du groupe des Crickets encore vivants, Sonny Curtis est intronisé au "Rock and Roll Hall of Fame". 

Herve CIRET