vendredi 28 mars 2025

Changement d'heure : une idée américaine vieille de 241 ans


Nous avançons nos montres d'une heurecomme nous le faisons depuis 1976, à chaque passage de l'hiver au printemps, afin de diminuer notre consommation d'énergie. Mais, saviez-vous que c'est l'inventeur du paratonnerre et homme politique américain, Benjamin Franklin (photo ci-contre), qui, le premier,
a proposé cette solution, dans une lettre publiéele 26 avril 1784, dans le "Journal de Paris", afin de réaliser d'importantes économies de... bougies  ? 

Pour étayer sa démonstration, Benjamin Franklin suppose que, de mars à septembre, durant 7 heures chaque nuit, 100 000 familles parisiennes consomment 250 g de bougies ou de chandelles par heure. Soit, une dépense annuelle qui serait estimée aujourd'hui à 1,15 milliard d'euros ! "Somme énorme", souligne l'homme politique américain, "que la seule ville de Paris épargnerait en se servant, pendant les six mois d’été seulement, de la lumière du soleil, au lieu de celle des chandelles et des bougies."
 
Et pour contraindre les personnes réticentes, à l'idée de se lever plus tôt en été, Benjamin Franklin propose des mesures pour le moins radicales : taxer les habitants dont les volets restent fermés au lever du soleil, rationner l'achat des chandelles en faisant surveiller les commerces qui les vendent et faire sonner toutes les cloches des églises, dès le lever du soleil.  

"Et si cela n’est pas suffisant", conclut l'inventeur américain, "faire tirer un coup de canon, dans chaque rue, pour ouvrir les yeux des paresseux sur leur véritable intérêt." Et Benjamin Franklin de préciser que "toute la difficulté sera dans les deux ou trois premiers jours, après lesquels le nouveau genre de vie sera tout aussi naturel et tout aussi commode que l’irrégularité dans laquelle nous vivons. Car, il n’y a que le premier pas qui coûte." Etonnante proposition que la réduction de la consommation de bougies, pour le fils d'un marchand de... chandelles qu'était Benjamin Franklin ! 
 
 
Herve CIRET

Lire l'intégralité du texte de Benjamin Franklin publié, en 1784, dans le "Journal de Paris"

mercredi 26 mars 2025

Il y a 211 ans, la bataille de Horseshoe Bend



C'est une bataille peu connue dans l'histoire des Etats-Unis. Pourtant, le 27 mars 1814, elle se solde par un millier de morts, dont 800 Indiens Creeks (Muscogee). Côté américain y participent, notamment, Sam Houston, futur premier président du Texas et Andrew Jackson, futur 7e président des USA, de 1829 à 1837. 

C'est le massacre des 500 occupants du Fort Mims (Alabama) - dont la moitié de civils - par un groupe de guerriers Creeks, appartenant à la faction des "Red Stick" (Bâtons Rouges), qui est à l'origine de la bataille de Horseshoe Bend (Boucle du Fer à Cheval), au centre de l'actuel Alabama. Celle-ci met fin à la guerre Creek, commencée en 1812, qui opposait les Américains aux Anglais.
 

Ayant reçu le grade de général dans l'armée anglaise, le chef Indien Tecumseh lance des raids meurtriers contre des exploitations agricoles isolées, pendant que des agents britanniques provoquent des troubles, au sein des tribus Creeks hostiles aux Américains, du fait du non-respect de leurs engagements. Apprenant le massacre du Fort Mims, alors qu'il se trouve au Tennessee, le général Andrew Jackson lève une milice de 2 000 hommes, renforcée par 700 soldats professionnels et 600 alliés Indiens Cherokee. 

L'affrontement avec le millier de guerriers Creeks a lieu, le 27 mars 1814, à Horseshoe Bend (Alabama), aux abords d'une boucle de la rivière Tallapoosa. Retranchés derrière une barricade, faite de troncs de sapins et bien enterrés, les Creeks résistent aux tirs de canon des Américains. Pour les déloger, le général Jackson fait tirer des flèches enflammées sur les troncs d'arbres, qui, en brûlant, enfument les Indiens, mettant fin à leur l'insurrection.

Herve CIRET
 

lundi 24 mars 2025

Magazine American Legend : la saga "Retour vers le futur"


Le numéro de mars 2025 d'AMERICAN LEGEND, magazine français de référence sur les Etats-Unis, vient d'arriver dans les kiosques. En couverture, la saga de "Retour vers le futur", série cinématographique culte des années 1980. Ensuite, la revue vous dévoile tout sur le Super Bowl, la finale annuelle du championnat de football américain, à la fois évènement sportif et show musical. Vous découvrirez également les origines de la statue géante de Vulcain, protecteur de la ville américaine de Birmingham (Alabama).

AMERICAN LEGEND retrace  l'histoire du Saturday Evening Post, journal où ont travaillé les plus grands illustrateurs américains (N.C. Wyeth, Norman Rockwell...), toujours accessible en kiosque, malgré la concurrence des médias numériques. Vous serez surpris d'apprendre que la capitale Washington est équipé, depuis le 19e siècle, d'un train sous-terrain permettant aux sénateurs et représentants d'accéder au Capitole.

Alors qu'en mars 2025, les Etats-Unis ont été frappés par de violentes tempêtes,AMERICAN LEGEND évoque le centenaire de "The Great Tri-States Tornado", la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire des Etats-Unis, le 18 mars 1925. Pour oublier ces moments dramatiques, le magazine vous emmène, ensuite, sur la "California State Route 74, entre Palm Springs et Los Angeles. Vous découvrirez également le destin étonnant de Billy Mills, un Indien Sioux médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.

Toujours fidèle à sa vocation de relater les exploits des légendes de la conquête de l'Ouest, AMERICAN LEGEND dresse le portrait du hors-la-loi Billy the Kid et rappelle que les Inuits du cercle polaire, autrefois appelés esquimaux, font partie des nations amérindiennes. Comme à chaque numéro, la rubrique "Western Art" vous fait découvrir un peintre de l'Ouest. En l'occurrence, Hugh Charles McBarron, doyen des illustrateurs militaires américains.

Herve CIRET

AMERICAN LEGEND N° 45 (Mars, Avril, Mai 2025)

samedi 22 mars 2025

Le boxeur George Foreman a livré son ultime combat


Médaillé d'Or Olympique et double champion du monde, avec 81 combats, 76 victoires (dont 68 par Knock Out ou K.O), George Foreman était l'un des meilleurs puncheurs de l'histoire de la boxe mondiale. Le boxeur américain, originaire du Texas, est mort le 21 mars 2025, à l'âge de 76 ans. Il s'était fait connaître du public, en 1974, en s'inclinant par K.O. devant son compatriote Cassius Clay, alias Mohamed Ali, lors d'un célèbre combat de boxe (voir vidéo ci-dessous) s'étant déroulé à Kinshasa (Zaire), devant près de 100 000 spectateurs. 

Né dans le ghetto de Houston (Texas), George Foreman est  renvoyé de l'école à l'âge de 15 ans, puis se tourne vers la boxe. Il livre son premier combat amateur en 1967 et décroche les "gants d'or de San Francisco". Sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1968 à Mexico, à 19 ans,  il remporte la médaille d'Or de boxe en catégorie poids lourds. A l'image des sprinteurs afro-américains, Tommie Smith et John Carlos, médaillés d'Or et de Bronze, qui ont brandi le poing sur le podium, en signe de protestation contre la ségrégation aux États-Unis, Foreman arbore un drapeau américain. À l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités du monde pugilistique lui ont rendu hommage, parmi lesquelles, Mike Tyson, champion du monde catégorie poids lourds, qui a déclaré : "Sa contribution à la boxe ne sera jamais oubliée".

Herve CIRET

jeudi 20 mars 2025

Quand les artistes français résistaient depuis les Etats-Unis

 


L’art comme arme de résistance. C'est ce que veut démontrer l'exposition "Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945", proposée par le musée de l’Armée, aux Invalides à Paris, jusqu’au 22 juin 2025. Loin d’être un simple exil, le départ d'artistes français, notamment vers les Etats-Unis - qui n'entreront dans la Seconde Guerre mondiale qu'en décembre 1941 - se transforme en combat contre le nazisme allemand. 

Ainsi, depuis Marseille, encore en zone non occupée, et où de nombreux artistes se sont réfugiés, c'est le journaliste américain Varian Fry, représentant du Centre américain de secours, qui met en place un réseau d’évasion pour exfiltrer les intellectuels menacés vers les États-Unis. Grâce à lui, des artistes français comme Marc Chagall, Max Ernst, André Masson ou Jacques Lipchitz parviennent à quitter la France.


New York devient la capitale culturelle des artistes et écrivains français exilés. Ainsi, André Breton, Claude Lévi-Strauss, Saint-Exupéry ou encore Fernand Léger y trouvent refuge, tout en continuant leur travail. Des galeries new-yorkaises, comme celles de Pierre Matisse, ou la librairie Gotham Book Mart, deviennent des centres de regroupement des intellectuels de la France en exil. Même les studios Walt Disney, réalisent des affiches de propagande commandées par la France Libre pour sensibiliser l’opinion américaine.

À travers plus de 300 œuvres et documents – tableaux, photographies, journaux clandestins, affiches, extraits de films et témoignages –, l’exposition retrace les itinéraires de ces artistes et intellectuels forcés de quitter leur pays mais déterminés à poursuivre la lutte contre l’occupant.

Herve CIRET

dimanche 16 mars 2025

Tri-States Tornado : la catastrophe naturelle la plus meurtrière des Etats-Unis


Le 18 mars 1925, une tornade, d’une intensité jamais égalée depuis, provoque la mort de 695 personnes. Elle en blesse 2 300 et durant 3 h 30 ravage tout, sur les 400 km de son passage à travers les États du Missouri, de l’Illinois et de l’Indiana. À cette époque, il n’y a ni radar, ni satellite, ni aucune alerte du service national de la météo. La tornade commence par frapper la ville d’Ellington (Missouri) et prend ses habitants par surprise, car elle n’est pas en forme d’entonnoir. Ce qui n’alerte pas la population. Rapidement, la tornade traverse les villes d'Annapolis, Biehle et Frohna, où elle tue plusieurs centaines de personnes. Avant d’enjamber le fleuve Mississippi et d’entrer dans le sud de l'Illinois, où elle détruit pratiquement les villes de Gorham, De Soto et Murphysboro, la plus touchée. La tornade traverse ensuite la rivière Wabash, pour entrer dans l'Indiana, où elle fait près d’une centaine de victimes. Puis, elle ravage Griffin, Owensville et Princeton et dévaste près d’une centaine de fermes alentour. Vers 16h30, la tornade finit par se dissiper, au sud-ouest de la ville de Petersburg

Après 400 km d’un cheminement meurtrier et destructeur, "The Great Tri-States Tornado" aura causé la mort de 695 personnes, en aura blessé 2 300, en seulement 3 h30, à travers le Missouri, l'Illinois et l'Indiana. A l’occasion de la commémoration du centenaire de cette tragédie - la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis - des expositions et des débats sont organisés dans les trois États traversés par la tornade. Notamment, en Illinois, dans les villes de Murphysboro et Gorham, particulièrement affectées par cette catastrophe. Afin de ne pas oublier.

Herve CIRET

vendredi 7 mars 2025

Hampton Roads : une bataille navale révolutionnaire pour la guerre maritime


 
Les 8 et 9 mars 1862, durant la guerre de Sécession, la bataille navale d'Hampton Roads sur la côte Est des Etats-Unis a constitué une révolution dans la stratégie de guerre maritime. Finie la marine en bois et à voile, vive les cuirassés blindés à vapeur ! En effet, à l'occasion de ce combat naval, ce type de navire, alors totalement nouveau, est représenté par le "Monitor", côté Nordistes, et par le "Merrimac", côté Sudistes. 
 
USS Monitor 1862

Des observateurs français et britanniques, intéressés par les performances tactiques de ces bateaux, assistent même à cet affrontement. Etonnamment, les deux cuirassés subissent peu de dommages, au cours de cette bataille, tant ils sont protégés par leur carapace de fer, insensibles aux boulets de canons prévus pour déchiqueter des coques en bois et des mâtures entoilées. C'est précisément cette issue sans vainqueur, ni vaincu, qui va impacter les stratégies de combat naval déployées jusqu'ici. 
 

Le livre de Clive Cussler,"Chasseurs d'épaves", évoque d'autres navires  coulés, après avoir participé à la guerre de Sécession américaine. Tel le sous-marin Hunley ayant sombré avec son équipage. La bande dessinée s'est également intéressée à la bataille navale entre le Merrimac et le Monitor Ainsi, le tome 7 de la série Les tuniques bleues a immortalisé cette bataille navale, dans l'album "Les Bleus de la Marine" (voir à partir de 20'17" dans la vidéo ci-dessus).
Herve CIRET


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dimanche 2 mars 2025

L'embouchure du Mississippi découverte par un Français


Il y a 327 ans, le 2 mars 1698, le capitaine de frégate français Pierre Le Moyne D’Iberville découvre l’embouchure du Mississippi, depuis le golfe du Mexique. Ce que son prédécesseur, Robert Cavelier de la Salle - qui avait descendu le cours du fleuve, en 1682 - n'a pas réussi à faire. 

D’Iberville remonte le Mississippi jusqu'à Biloxi, où il fait bâtir le Fort Maurepas (près d'Ocean Springs) et y installe une garnison de 80 hommes. En explorant le fleuve, le navigateur rencontre des Indiens qui délimitent leur territoire avec des poteaux peints en rouge. D'où le nom "Bâton Rouge", donné par D'Iberville à la région, qui deviendra celui de la capitale de l'Etat de Louisiane. 
 
Le 3 mai 1698, d'Iberville retourne en France et recommande la colonisation et l'exploitation de la Louisiane. Sensible à ses arguments, en octobre 1699, le ministre de la marine royale lui donne les moyens d’entreprendre une seconde exploration. Lors de ce deuxième voyage, Pierre Le Moyne D’Iberville bâtit une seconde fortification, le Fort Mississippi, en amont du précédent Fort Maurepas, puis retourne en France, où il incite les autorités royales à s’engager en Louisiane pour y repousser l’expansion anglaise.
 
En 1701, lors d'un troisième et dernier voyage, D’Iberville fait édifier le Fort Saint-Louis, à Mobile (Alabama) et quitte la Louisiane, l'année suivante, pour ne plus jamais y revenir. En effet, même s'il prépare plusieurs expéditions vers la colonie qu'il a implantée, celles-ci sont annulées, du fait des difficultés financières du trésor royal et du mauvais état de la marine marchande française. C'est Jean-Baptiste, le frère de Pierre Le Moyne D’Iberville, qui en 1718, fonde la ville de la Nouvelle-Orléans.
Herve CIRET

samedi 1 mars 2025

Un artiste américain revisite les toiles de Jouy du 18e siècle

 

C'est sans doute parce qu'enfant il accompagnait sa mère, au magasin de tissu de sa ville natale de Buffalo (Etat de New-York), sur les bords du lac Erié, que l'artiste américain Tim Halland a été séduit par les célèbres toiles de Jouy, confectionnées au 18e siècle, non loin du château de Versailles. C'est, en effet, dans le petit village de Jouy-en-Jossas (Yvelines) que Christophe-Philippe Oberkampf y avait créé la Manufacture Royale de ces toiles imprimées. 

C'est en 2011, lors d'une résidence d'artiste, dans la maison du peintre impressionniste Claude Monet, à Giverny en Normandie, que Tim Hailand a découvert les toiles de Jouy. Il logeait dans une chambre entièrement tapissée de ces motifs baroques évoquant des scènes champêtres. Cette découverte amène le peintre à imprimer, sur des toiles de Jouy, des portraits de personnalités, notamment du show-business, telles l'actrice Demi Moore ou la chanteuse folk afro-américaine Tracy Chapman.


L'exposition "Portals-Portraits", que le Musée de la Toile de Jouy consacre à Tim Hailand jusqu’au 23 mars 2025, présente 24 œuvres inédites. Elles ont été conçues, à partir de tissus du 18e siècle, aux motifs traditionnels de fleurs, d'oiseaux, de personnages de romans et de fables à la mode au 18e siècle. L'artiste a également créé des collages, à partir de chutes de tissus. Les oeuvres exposées sont très inspirées par ses pairs américains, Andy Warhol et Jackson Pollock. "En combinant des techniques modernes de photographie avec des motifs de la toile de Jouy, Tim Hailand crée des œuvres qui séduisent autant les amateurs d’art contemporain que les passionnés de patrimoine textile", souligne le Musée qui accueille l'exposition.

Texte et photos Herve CIRET

Exposition "Portals-Portraits" de Tim Hailand, jusqu’au 23 mars 2025, au Musée de la Toile de Jouy à Jouy-en-Jossas (Yvelines)

jeudi 27 février 2025

Mort de l'acteur américain Gene Hackman à 95 ans

 

Légende vivante du cinéma américain, Gene Hackman a été retrouvé mort à son domicile de Santa Fe (Nouveau-Mexique), le 26 février 2025, aux côtés de son épouse, la pianiste Betsy Arakawa (64 ans), et de leur chien. Il avait 95 ans. La piste criminelle serait écartée, puisque, selon sa fille Elizabeth Hackman, il s'agirait d'une intoxication au monoxyde de carbone.

Gene Hackman dans "Impitoyable" (1992) de et avec Clint Eastwood
S'il a décroché le deuxième Oscar de sa carrière, au titre du meilleur second rôle, dans "Impitoyable" (1992) de et avec Clint Eastwood, Gene Hackman a commencé à tourner des westerns, dès 1967, dans la série télévisée "Le Cheval de fer" (The Iron Horse). En 1971, il est à l'affiche des "Charognards" (The Hunting party), aux côtés de Candice Bergen et Ron Howard. Puis, en 1974, on le retrouve aux côtés de l'actrice norvégienne Liv Ullmann, dans le western "Zandy's Bride". Puis, en 1975, Gene Hackman est à nouveau aux côtés de Candice Bergen et avec James Coburn, dans "La Chevauchée sauvage" (Bite the bullet) de Richard Brooks. Il incarne le général Crook dans le western "Geronimo" (1993), puis, le frère du shérif Wyatt Earp, dans le film éponyme de Lawrence Kasdan en 1994. L'année suivante on le retrouve aux côtés de Sharon Stone, Leonardo DiCaprio et Russell Crowe, dans "Mort ou vif" (The Quick and the Dead).

Hormis les westerns mentionnés ci-dessus, Gene Hackman a tenu les principaux rôles dans le thriller "French Connection" (1971) de William Friedkin, pour lequel il a reçu son premier Oscar. Mais, aussi, dans les films "L'Aventure du Poséidon" (1972), "Conversation secrète" (1974), "French Connection 2" (1975), "Superman" (1978), "La Firme" (1993), "USS Alabama" (1995), "Ennemi d'État" (1998), "La Famille Tenenbaum" (2001). Gene Hackman avait mis fin à sa carrière en 2004. Il avait débuté dans la vie, à 16 ans, comme opérateur radio dans le corps des Marines (1946-1951). Devenu acteur à 30 ans, il débute dans la série télévisée "Les Envahisseurs", au côté de Roy Thinnes qui incarne le mythique David Vincent. Outre son métier d'acteur, Gene Hackman était également romancier et pilote automobile. Il avait notamment participé à la célèbre course des 24 heures de Daytona (Floride).

Herve CIRET