mercredi 14 mai 2025

Le réalisateur de Kramer contre Kramer est mort


Le réalisateur américain Robert Benton est mort le 13 mai 2025, à New-York, à l’âge de 92 ans. Natif du Texas, il s’est fait connaître à Hollywood en co-signant le scénario de Bonnie and Clyde (1967), film sur le célèbre couple de braqueurs de banques des années 1930. Mais, aussi, celui de Superman (1978). En 1972, Robert Benton avait tourné le western Bad Company, sur un réfractaire à la guerre de Sécession qui rejoint une bande de hors-la-loi.

 
En tant que réalisateur, Robert Benton a également marqué les esprits avec Les Saisons du cœur (1984), l’histoire d’une veuve texane luttant pour sa survie durant la Grande Dépression. Mais son œuvre-phare reste Kramer contre Kramer (1979). Un film sur les affres du divorce qui a décroché 5 Oscars, dont celui du meilleur film, du meilleur acteur (Dustin Hoffman) et du meilleur second rôle féminin (Meryl Streep).
Herve CIRET

mardi 13 mai 2025

Festival de Cannes 2025 : le cinéma américain bien présent

 

lundi 12 mai 2025

Ville d'enfance du nouveau pape, Dolton est prise d'assaut par les curieux

 

L'église Sainte-Marie-de-l'Assomption à Dolton (Illinois)

Depuis l'élection de Léon XIV, premier Pape américain, une foule de curieux accourt dans la ville de Dolton (21 000 habitants), au sud de Chicago (Illinois), où ce dernier a passé son enfance. D'abord, devant sa résidence familialeune modeste maison de briques rouges (photo ci-dessous). Celle-ci était à vendre 199 000 dollars, mais ne trouvait aucun acquéreur. Jusqu'à ce que le cardinal Robert Francis Prevost, le tout nouveau pape, soit élu. "Quand la nouvelle est tombée, c'était fou, nous avons reçu huit offres dans la journée", explique l'agent immobilier chargé de sa vente. Surpris par ces demandes, le propriétaire de la maison a préféré retirer l'annonce, le temps de réfléchir à ce qu'il souhaitait faire. Autrefois peuplé par des américains d'origine irlandaise, le quartier est désormais occupé par des Hispaniques et des Afro-américains.

L'autre curiosité en rapport avec l'enfance du nouveau Pape, est située à quelques centaines de mètres de son ancienne maison. C'est l'église Sainte-Marie-de-l'Assomption fréquentée par le jeune Robert Francis Prevost. Fermée depuis plus de 10 ans, elle a été réouverte par son propriétaire, dès l'élection du nouveau souverain pontife connue. Enfin, à une dizaine de kilomètres de Dolton, dans la ville d'Homewood, c'est le restaurant "Aurelio's Pizza" qui retient l'attention des curieux de l'enfance du nouveau Pape. En effet, cette pizzeria a été visitée par Léon XIV avant son élection. Au point que son propriétaire a rebaptisé sa célèbre pizza "pepperoni" en "papparoni".

Herve CIRET

vendredi 9 mai 2025

Il y a 112 ans, le premier bombardement révolutionnaire au Mexique


 
Le 10 mai 1913, dans le ciel mexicain, un pilote français effectue le premier bombardement aérien d'un navire militaire. Recruté en tant que mercenaire pour servir le révolutionnaire mexicain Venustiano Carranza, admirateur de Benito Juarez, Didier Masson est aux commandes d'un avion biplace Glenn Martin, acheminé en fraude depuis l'Arizona. Dans la baie de Guaymas, dans le golfe de Californie, en compagnie de son coéquipier,  le capitaine Gustavo Salinas, il attaque une canonnière de l'armée fédérale mexicaine. Bien que disposant de 75 kg de bombes, lancées d'une hauteur de 1 000 mètres, les deux aviateurs ratent leur cible. Ce qui ne les empêche pas d'être reconnus comme les auteurs du premier bombardement aérien de l'histoire. Le même jour, Didier Masson exécute un second "bombardement" plus pacifique celui-ci, en effectuant le premier largage aérien de tracts.

 
Né le 23 février 1886, à Asnières (Seine), Didier Masson est arrivé aux Etats-Unis en 1910, comme mécanicien d'une équipe française d'acrobatie aérienne. Recruté par un organisateur de spectacles aériens américain, notre français effectue des démonstrations en vol, en tant que pilote lors d'exhibitions à travers tout le pays. La même année, à New-York, il prend les commandes du premier avion conçu et construit par une femme, Lillian Todd. Cherchant à se faire connaître en battant des records, Didier Masson est victime d'un accident en 1911, près de San Bernardino (Californie), en voulant être le premier à acheminer des journaux par avion. Ce qui ne l'empêche pas d'être le premier pilote à rallier l'île d'Hawaï, dans le Pacifique. Véritable "saltimbanque des airs", en 1912, Didier Masson vole au sein du "Flying Circus", une célèbre troupe d'acrobatie aérienne qui se produit encore de nos jours.


En 1914, quand la guerre éclate en Europe, Didier Masson rentre en France.  Deux ans plus tard, après avoir été breveté pilote militaire, il intègre la célèbre Escadrille Lafayette, composée de pilotes américains, alors que les Etats-Unis ne participent pas encore au conflit. Il y est décoré de la Croix de guerre. En 1919, au lendemain de la guerre, Didier Masson revient en Amérique. Non pas pour piloter un avion, mais pour diriger un hôtel, avec son épouse, à Santa Barbara (Californie).   

En 1923, l'établissement ayant été détruit suite à un incendie ou un tremblement de terre, le couple émigre au Mexique. Didier Masson travaille alors comme directeur d'aéroport pour la Pan American et assure le rôle d'officier consulaire pour la France, jusqu'en 1940. Il meurt le 2 juin 1950, à Mérida, dans la province du Yucatán (Mexique).

Herve CIRET

jeudi 8 mai 2025

Léon XIV : le premier Pape américain

 

Elu Pape à 69 ans et né à Chicago (Illinois), l'américain Robert Francis Prevost est le dernier d’une fratrie de trois enfants. Durant la Seconde guerre mondiale, son père Louis Marius - dont la mère est d'origine normande - est lieutenant de vaisseau dans l'US Navy, avant de devenir directeur d'école. Sa mère, Mildred Agnes est bibliothécaire. A l’âge de 5 ans, le futur Pape  joue déjà au prêtre, en se servant de la planche à repasser familiale comme autel et de gaufrettes sucrées rondes (Necco Wafers) en guise d'hosties. Comme beaucoup de jeunes Chicagoans de son âge, adolescent, il est un fervent supporter des White Sox, l'équipe de baseball locale. Etrangement, l'un de ses voisins prédit au tout jeune Robert Francis Prevost qu'il deviendra un jour le premier pape américain.

Après avoir suivi ses études à l'Université Villanova de Pennsylvanie, il entre au noviciat de Saint-Augustin à Saint-Louis, dans la province de Notre-Dame du Bon Conseil de Chicago. Il obtient son diplôme en théologie à la Catholic Theological Union de Chicago. A l'âge de 27 ans, il est envoyé à Rome pour étudier le droit canonique, puis est ordonné prêtre le 19 juin 1982, au Collège des Augustins de Santa Monica (Californie). En 1987, Robert Francis Prevost est nommé directeur des vocations et des missions de la province augustinienne "Mother of Good Counsel", à Olympia Fields (Illinois). 

Des Américains en liesse à l'annonce de l'élection du Pape Léon XIV

Douze ans plus tard, il est élu prieur de cette même province, à Chicago. Il y retourne en 2013, comme directeur de la formation au couvent Saint-Augustin. Responsabilité qu'il occupe jusqu'à ce que le Pape François le nomme, en 2014, administrateur apostolique du diocèse péruvien de Chiclayo (Pérou), l'élevant à la dignité épiscopale en tant qu'évêque titulaire. En 2015, Robert Francis Prevost est nommé évêque de Chiclayo par le Pape François et élu deuxième vice-président de la conférence des évêques du Pérou, en 2018. En 2023, le Pape le crée cardinal, en lui attribuant le diaconat de Santa Monica. Son élection le 8 mai 2025, à la tête de l'église catholique, a été saluée par le président Donald Trump, même si les deux hommes ont des divergences, notamment, concernant la politique d'immigration aux Etats-Unis. "C'est un immense honneur de savoir qu'il est le premier pape américain", à déclaré le président américain. "Quelle émotion et quel grand honneur pour notre pays, j'ai hâte de rencontrer le pape Léon XIV, car ce sera un moment très significatif", a-t-il ajouté.

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mardi 22 avril 2025

Quand le pape François évangélisait les Etats-Unis

 

Le Pape François au côté du président Barack Obama lors de sa visite aux USA en 2015

C'est en 2015, pour la première fois de sa vie, que le Pape François s'est rendu en visite officielle aux Etats-Unis, alors présidés par Barack Obama. Comme un clin d'oeil au côté fastueux des "belles américaines", c'est en Fiat 500, une voiture italienne, qu'il s'était rendu à la Maison Blanche. Aux USA, où les catholiques représentent un citoyen sur six, la ferveur religieuse est proche de celle des églises évangélistes. D'où leur amour pour de grands rassemblements démonstratifs. D'autant que les Latinos sont aujourd'hui les plus nombreux chez les Catholiques américains. D'où l'impression de chaleur ressenti par l'Argentin Pape François, lors de ce voyage américain.

Cette visite était d'autant plus exceptionnelle que le Saint Père s'est exprimé devant le Congrès américain, pour la première fois dans l'histoire de ce pays. Puis, il s'est rendu au siège des Nations Unies, après avoir prié avec des familles d'immigrés, des sans-abri et des prisonniers. Sans oublier une rencontre interreligieuse, à Ground Zero, le mémorial des attentats du 11 septembre 2001.

Unique rencontre du pape François avec Donald Trump, au Vatican, le 24 mai 2017

Même si Donald Trump a annoncé la nuit dernière qu’il se rendrait aux obsèques du souverain pontife, le 26 avril 2025, les relations entre les deux hommes ont toujours été tendues. La faute, notamment, à la politique migratoire du président américain, dès son premier mandat en 2016. En effet, le pape François avait vivement réagi à sa proposition d’édifier un mur, à la frontière du Mexique avec les Etats-Unis. Une attitude jugée non chrétienne par le Pape François

Le vice-président J.D. Vance au Vatican avec le Pape François, le 20 avril 2025

Et ce n’est pas avec le second mandat de Donald Trump, en 2025, que les relations entre la Maison Blanche et le Vatican se sont apaisées. D’autant que le vice-président J.D. Vance - évangéliste converti au catholicisme il y a six ans - invoquait des concepts catholiques moyen-âgeux pour justifier la politique migratoire des Etats-Unis. En réponse, le Pape François avait adressé une lettre aux évêques américains, dans laquelle il critiquait les déportations massives. Un sujet qui n’a pas été abordé, lors du court entretien que le vice-président américain, en visite privée à Rome avec sa famille, a eu avec le Pape François, le jour de Pâques. Ce qui, ironiquement, en fait la dernière visite d'un homme d'Etat auprès du souverain pontif, avant son décès. Quant au Pape par interim, le camerlingue (chambellan), le cardinal Kevin Farrell, il est américain. Précédemment, il a été évêque de Washington et de Dallas (Texas).

Herve CIRET

samedi 19 avril 2025

Il y a 106 ans, le 1er saut de parachute en chute libre



Jusqu’en 1919, les experts en aéronautique ne pouvaient imaginer qu’un homme puisse sauter d'un avion en chute libre, sans perdre connaissance. C'est un californien de 24 ans, cascadeur aérien pour le cinéma, Leslie Irvin, qui leur démontre le contraire. Le 19 avril 1919, au-dessus de Dayton (Ohio), il saute dans le vide, depuis un avion volant à une altitude de 600 mètres. Il n'ouvre son parachute qu’à 200 mètres du sol. Seule sa cheville est cassée à l’atterrissage.

Conçu par deux militaires de l'US Air Force, le parachute utilisé par Leslie Irvin a été déployé à partir d'un sac à dos muni d'une poignée d'ouverture. Ce qui en constitue l'originalité et l'innovation. Car, les premiers parachutes étaient jusqu'ici déployés, à partir d'un réservoir fixé à l'avion. 

En juin 1919, Leslie Irvin créé son entreprise de fabrication de parachutes. Dans les dix ans qui suivent, pas moins de quarante pays équipent leurs forces aériennes avec ses produits. Quant aux 10 000 pilotes et parachutistes alliés qui effectuent des missions durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), ils lui doivent en partie la vie. Leslie Irvin va même jusqu'à offrir une "goupille d'or" à chaque pilote ayant utilisé son parachute lorsque son avion était en difficulté. Vingt ans plus tard, 34 000 personnes sont ainsi distinguées, parmi lesquelles, Charles Lindbergh. Leslie Irvin a rejoint les étoiles, le 9 octobre 1966, à l'âge de 71 ans. 
 
Herve CIRET

vendredi 18 avril 2025

Il y a 109 ans était créée l'escadrille La Fayette


Le 18 avril 1916, la première escadrille, composée de pilotes américains volontaires engagés dans la légion étrangère, est créée à Luxeuil-les Bains (Haute-Saône). Et ce, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore entrés en guerre. Baptisée "La Fayette", en hommage au marquis français qui a aidé les insurgés américains à se libérer du joug anglais, elle est commandée par le capitaine français Georges Thénault, secondé par le lieutenant Alfred de Laage de Meux. C'est à l'initiative de deux américains, Norman Price et Fraser Curtiss, soutenus par Maximilien Jarousse de Sillac, du ministère français des Affaires Etrangères, et le docteur Gros, du Corps des Ambulances Américaines, que cette escadrille est constituée. A l'origine, chacun des pilotes fait figurer son emblème personnel sur la carlingue de son avion : initiales de son nom ou dessin (croix, dé, étoile, papillon ...) Ce n'est qu'en octobre 1916, lors de l'intégration de l'escadrille "La Fayette" dans un groupe de combat, qu'un emblème collectif est choisi. Une tête d'indien Séminole, dessinée par le mécanicien  Marie Suchet, inspirée du dessin imprimé sur les boîtes de munitions américaines de la "Savage Arms Manufactured Company".  

Sergent Harold Willis
Un an plus tard, un nouvel emblème, une tête de Sioux, dessiné par le sergent Harold Willis est adopté par l'escadrille "La Fayette" qui reçoit en juillet 1917, son drapeau brodé par quarante employées du ministère des finances américain. Un mois après sa création, l'escadrille "La Fayette" remporte sa première victoire homologuée, en abattant un avion allemand, au-dessus de Thann (Haut-Rhin). Ses pilotes participent aux différentes phases de la bataille de Verdun, à bord d'avions Nieuport, se couvrant de gloire en remportant une douzaine de victoires homologuées. 

Les troupes américaines ayant débarqué en France, en décembre 1917, l'escadrille "La Fayette", équipée d'avions français Spad, passe sous commandement américain et devient le "103rd Aero Squadron". Cependant, ses pilotes continuent de servir sous l'uniforme français, la notification de leur mutation dans l'armée américaine n'intervenant qu'en février 1918. 
Herve CIRET
 
A lire également   Sources de cet article                                           

Film "La Fayette Escadrille" (1958) de William Wellman



Documentaire (en anglais) sur l'Escadrille La Fayette



jeudi 17 avril 2025

Pâques aux USA : pourquoi des lapins et non des cloches pour apporter les oeufs ?

 


Pourquoi aux Etats-Unis, ce sont les lapins qui amènent les oeufs de Pâques et en France, les cloches ? La réponse à cette question, en ce week-end pascal, est à trouver en... Allemagne ! A l'époque païenne, les Teutons vénéraient Eoutre, la déesse du Printemps et de la fertilité, dont le symbole était... un lapin, connu pour se reproduire très vite. La fête de Pâques, "Easter" en anglais, 'vient du nom de cette déesse. La religion chrétienne a repris cette tradition, en associant le symbole de fertilité aux oeufs. Mais, en France, comme les églises ne doivent pas sonner les cloches trois jours avant la résurrection du Christ mort sur la croix, en signe de deuil, il a été raconté aux enfants que celles-ci étaient parties se faire bénir vers Rome, puis, étaient censées ramener les oeufs de Pâques.

Près de huit millions d’immigrés allemands s'étant installés aux États-Unis entre le 17e et le 20e siècle - leurs descendants représentent aujourd'hui 17% de la population américaine - , ils y ont apporté leurs traditions, comme le lapin de Pâques (Easter Bunny). Aux USA, les œufs sont également utilisés dans des jeux, comme le Easter Egg Roll (roulement des œufs), fêté même à la Maison Blanche.

Herve CIRET

L'histoire de la tradition du roulement des oeufs à la Maison Blanche (en anglais)

dimanche 6 avril 2025

Il y a 108 ans les USA entraient dans la guerre 1914-1918


Le 6 avril 1917, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis dans le Premier conflit mondial. Trois millions d’Américains sont mobilisés, deux millions se portent volontaires. 126 000 d'entre eux sont tués, 234 000 sont blessés et 4 500 demeurent portés disparus. Pour les Afro-américains et les Amérindiens, leur participation aux combats est un moyen de se valoriser, dans une société américaine qui les ignore et les maltraite. Un siècle plus tard, en France, de nombreux cimetières militaires et monuments commémoratifs continuent de témoigner du sacrifice des combattants américains de la guerre 1914-1918. Notamment, à Suresnes près de Paris, à Romagne-sous-Montfaucon et Monsec, dans la Meuse.

Au moment où les USA entrent en guerre, les troupes françaises et britanniques sont usées par trois ans de guerre et enregistrent des pertes élevées dans leurs rangs. La Révolution Russe a mis fin aux combats sur le front de l'Est de l'Europe et l'armée allemande en profite pour renforcer ses positions à l’Ouest. D'où le besoin urgent de combattants, par crainte d'une contre-offensive.

Mais, la mobilisation aux Etats-Unis prend du temps. A cette époque, les effectifs de l'armée de métier américaine ne dépassent pas 200 000 hommes. De plus, leur expérience du combat se résume aux guerres indiennes et mexicaines et à la prise de Cuba. Enfin, l'armée US est mal équipée et a un réel besoin d'entraînement. Dirigé par le général Pershing, les premiers éléments du corps expéditionnaire américain n'arrivent en France qu'en juin et septembre 1917. Les Anglais et les Français les équipent en leur fournissant canons, mitraillettes, casques, voire même des uniformes. Mais, trois mois avant la fin de la guerre, le corps expéditionnaire  américain totalise 1,5 million de combattants.

Aux États-Unis, le souvenir de la guerre 1914-1918 est entretenu par des monuments aux morts, localisés dans plusieurs Etats. Le plus important, le "Liberty Memorial", d'une hauteur de 66 mètres, se trouve à Kansas City (Missouri). Mais, aucun monument national commémorant la Première Guerre mondiale n'a été érigé aux USA. Ce n'est que depuis 2014, qu'une loi a autorisé la construction d’un mémorial dédié aux combattants de ce conflit, près de la Maison Blanche. 
 
Herve CIRET

Consultez le dossier sur le site "Les Chemins de Mémoire"

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