jeudi 20 mars 2025

Quand les artistes français résistaient depuis les Etats-Unis

 


L’art comme arme de résistance. C'est ce que veut démontrer l'exposition "Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945", proposée par le musée de l’Armée, aux Invalides à Paris, jusqu’au 22 juin 2025. Loin d’être un simple exil, le départ d'artistes français, notamment vers les Etats-Unis - qui n'entreront dans la Seconde Guerre mondiale qu'en décembre 1941 - se transforme en combat contre le nazisme allemand. 

Ainsi, depuis Marseille, encore en zone non occupée, et où de nombreux artistes se sont réfugiés, c'est le journaliste américain Varian Fry, représentant du Centre américain de secours, qui met en place un réseau d’évasion pour exfiltrer les intellectuels menacés vers les États-Unis. Grâce à lui, des artistes français comme Marc Chagall, Max Ernst, André Masson ou Jacques Lipchitz parviennent à quitter la France.


New York devient la capitale culturelle des artistes et écrivains français exilés. Ainsi, André Breton, Claude Lévi-Strauss, Saint-Exupéry ou encore Fernand Léger y trouvent refuge, tout en continuant leur travail. Des galeries new-yorkaises, comme celles de Pierre Matisse, ou la librairie Gotham Book Mart, deviennent des centres de regroupement des intellectuels de la France en exil. Même les studios Walt Disney, réalisent des affiches de propagande commandées par la France Libre pour sensibiliser l’opinion américaine.

À travers plus de 300 œuvres et documents – tableaux, photographies, journaux clandestins, affiches, extraits de films et témoignages –, l’exposition retrace les itinéraires de ces artistes et intellectuels forcés de quitter leur pays mais déterminés à poursuivre la lutte contre l’occupant.

Herve CIRET

dimanche 16 mars 2025

Tri-States Tornado : la catastrophe naturelle la plus meurtrière des Etats-Unis


Le 18 mars 1925, une tornade, d’une intensité jamais égalée depuis, provoque la mort de 695 personnes. Elle en blesse 2 300 et durant 3 h 30 ravage tout, sur les 400 km de son passage à travers les États du Missouri, de l’Illinois et de l’Indiana. À cette époque, il n’y a ni radar, ni satellite, ni aucune alerte du service national de la météo. La tornade commence par frapper la ville d’Ellington (Missouri) et prend ses habitants par surprise, car elle n’est pas en forme d’entonnoir. Ce qui n’alerte pas la population. Rapidement, la tornade traverse les villes d'Annapolis, Biehle et Frohna, où elle tue plusieurs centaines de personnes. Avant d’enjamber le fleuve Mississippi et d’entrer dans le sud de l'Illinois, où elle détruit pratiquement les villes de Gorham, De Soto et Murphysboro, la plus touchée. La tornade traverse ensuite la rivière Wabash, pour entrer dans l'Indiana, où elle fait près d’une centaine de victimes. Puis, elle ravage Griffin, Owensville et Princeton et dévaste près d’une centaine de fermes alentour. Vers 16h30, la tornade finit par se dissiper, au sud-ouest de la ville de Petersburg

Après 400 km d’un cheminement meurtrier et destructeur, "The Great Tri-States Tornado" aura causé la mort de 695 personnes, en aura blessé 2 300, en seulement 3 h30, à travers le Missouri, l'Illinois et l'Indiana. A l’occasion de la commémoration du centenaire de cette tragédie - la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis - des expositions et des débats sont organisés dans les trois États traversés par la tornade. Notamment, en Illinois, dans les villes de Murphysboro et Gorham, particulièrement affectées par cette catastrophe. Afin de ne pas oublier.

Herve CIRET

vendredi 7 mars 2025

Hampton Roads : une bataille navale révolutionnaire pour la guerre maritime


 
Les 8 et 9 mars 1862, durant la guerre de Sécession, la bataille navale d'Hampton Roads sur la côte Est des Etats-Unis a constitué une révolution dans la stratégie de guerre maritime. Finie la marine en bois et à voile, vive les cuirassés blindés à vapeur ! En effet, à l'occasion de ce combat naval, ce type de navire, alors totalement nouveau, est représenté par le "Monitor", côté Nordistes, et par le "Merrimac", côté Sudistes. 
 
USS Monitor 1862

Des observateurs français et britanniques, intéressés par les performances tactiques de ces bateaux, assistent même à cet affrontement. Etonnamment, les deux cuirassés subissent peu de dommages, au cours de cette bataille, tant ils sont protégés par leur carapace de fer, insensibles aux boulets de canons prévus pour déchiqueter des coques en bois et des mâtures entoilées. C'est précisément cette issue sans vainqueur, ni vaincu, qui va impacter les stratégies de combat naval déployées jusqu'ici. 
 

Le livre de Clive Cussler,"Chasseurs d'épaves", évoque d'autres navires  coulés, après avoir participé à la guerre de Sécession américaine. Tel le sous-marin Hunley ayant sombré avec son équipage. La bande dessinée s'est également intéressée à la bataille navale entre le Merrimac et le Monitor Ainsi, le tome 7 de la série Les tuniques bleues a immortalisé cette bataille navale, dans l'album "Les Bleus de la Marine" (voir à partir de 20'17" dans la vidéo ci-dessus).
Herve CIRET


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dimanche 2 mars 2025

L'embouchure du Mississippi découverte par un Français


Il y a 327 ans, le 2 mars 1698, le capitaine de frégate français Pierre Le Moyne D’Iberville découvre l’embouchure du Mississippi, depuis le golfe du Mexique. Ce que son prédécesseur, Robert Cavelier de la Salle - qui avait descendu le cours du fleuve, en 1682 - n'a pas réussi à faire. 

D’Iberville remonte le Mississippi jusqu'à Biloxi, où il fait bâtir le Fort Maurepas (près d'Ocean Springs) et y installe une garnison de 80 hommes. En explorant le fleuve, le navigateur rencontre des Indiens qui délimitent leur territoire avec des poteaux peints en rouge. D'où le nom "Bâton Rouge", donné par D'Iberville à la région, qui deviendra celui de la capitale de l'Etat de Louisiane. 
 
Le 3 mai 1698, d'Iberville retourne en France et recommande la colonisation et l'exploitation de la Louisiane. Sensible à ses arguments, en octobre 1699, le ministre de la marine royale lui donne les moyens d’entreprendre une seconde exploration. Lors de ce deuxième voyage, Pierre Le Moyne D’Iberville bâtit une seconde fortification, le Fort Mississippi, en amont du précédent Fort Maurepas, puis retourne en France, où il incite les autorités royales à s’engager en Louisiane pour y repousser l’expansion anglaise.
 
En 1701, lors d'un troisième et dernier voyage, D’Iberville fait édifier le Fort Saint-Louis, à Mobile (Alabama) et quitte la Louisiane, l'année suivante, pour ne plus jamais y revenir. En effet, même s'il prépare plusieurs expéditions vers la colonie qu'il a implantée, celles-ci sont annulées, du fait des difficultés financières du trésor royal et du mauvais état de la marine marchande française. C'est Jean-Baptiste, le frère de Pierre Le Moyne D’Iberville, qui en 1718, fonde la ville de la Nouvelle-Orléans.
Herve CIRET

samedi 1 mars 2025

Un artiste américain revisite les toiles de Jouy du 18e siècle

 

C'est sans doute parce qu'enfant il accompagnait sa mère, au magasin de tissu de sa ville natale de Buffalo (Etat de New-York), sur les bords du lac Erié, que l'artiste américain Tim Halland a été séduit par les célèbres toiles de Jouy, confectionnées au 18e siècle, non loin du château de Versailles. C'est, en effet, dans le petit village de Jouy-en-Jossas (Yvelines) que Christophe-Philippe Oberkampf y avait créé la Manufacture Royale de ces toiles imprimées. 

C'est en 2011, lors d'une résidence d'artiste, dans la maison du peintre impressionniste Claude Monet, à Giverny en Normandie, que Tim Hailand a découvert les toiles de Jouy. Il logeait dans une chambre entièrement tapissée de ces motifs baroques évoquant des scènes champêtres. Cette découverte amène le peintre à imprimer, sur des toiles de Jouy, des portraits de personnalités, notamment du show-business, telles l'actrice Demi Moore ou la chanteuse folk afro-américaine Tracy Chapman.


L'exposition "Portals-Portraits", que le Musée de la Toile de Jouy consacre à Tim Hailand jusqu’au 23 mars 2025, présente 24 œuvres inédites. Elles ont été conçues, à partir de tissus du 18e siècle, aux motifs traditionnels de fleurs, d'oiseaux, de personnages de romans et de fables à la mode au 18e siècle. L'artiste a également créé des collages, à partir de chutes de tissus. Les oeuvres exposées sont très inspirées par ses pairs américains, Andy Warhol et Jackson Pollock. "En combinant des techniques modernes de photographie avec des motifs de la toile de Jouy, Tim Hailand crée des œuvres qui séduisent autant les amateurs d’art contemporain que les passionnés de patrimoine textile", souligne le Musée qui accueille l'exposition.

Texte et photos Herve CIRET

Exposition "Portals-Portraits" de Tim Hailand, jusqu’au 23 mars 2025, au Musée de la Toile de Jouy à Jouy-en-Jossas (Yvelines)

jeudi 27 février 2025

Mort de l'acteur américain Gene Hackman à 95 ans

 

Légende vivante du cinéma américain, Gene Hackman a été retrouvé mort à son domicile de Santa Fe (Nouveau-Mexique), le 26 février 2025, aux côtés de son épouse, la pianiste Betsy Arakawa (64 ans), et de leur chien. Il avait 95 ans. La piste criminelle serait écartée, puisque, selon sa fille Elizabeth Hackman, il s'agirait d'une intoxication au monoxyde de carbone.

Gene Hackman dans "Impitoyable" (1992) de et avec Clint Eastwood
S'il a décroché le deuxième Oscar de sa carrière, au titre du meilleur second rôle, dans "Impitoyable" (1992) de et avec Clint Eastwood, Gene Hackman a commencé à tourner des westerns, dès 1967, dans la série télévisée "Le Cheval de fer" (The Iron Horse). En 1971, il est à l'affiche des "Charognards" (The Hunting party), aux côtés de Candice Bergen et Ron Howard. Puis, en 1974, on le retrouve aux côtés de l'actrice norvégienne Liv Ullmann, dans le western "Zandy's Bride". Puis, en 1975, Gene Hackman est à nouveau aux côtés de Candice Bergen et avec James Coburn, dans "La Chevauchée sauvage" (Bite the bullet) de Richard Brooks. Il incarne le général Crook dans le western "Geronimo" (1993), puis, le frère du shérif Wyatt Earp, dans le film éponyme de Lawrence Kasdan en 1994. L'année suivante on le retrouve aux côtés de Sharon Stone, Leonardo DiCaprio et Russell Crowe, dans "Mort ou vif" (The Quick and the Dead).

Hormis les westerns mentionnés ci-dessus, Gene Hackman a tenu les principaux rôles dans le thriller "French Connection" (1971) de William Friedkin, pour lequel il a reçu son premier Oscar. Mais, aussi, dans les films "L'Aventure du Poséidon" (1972), "Conversation secrète" (1974), "French Connection 2" (1975), "Superman" (1978), "La Firme" (1993), "USS Alabama" (1995), "Ennemi d'État" (1998), "La Famille Tenenbaum" (2001). Gene Hackman avait mis fin à sa carrière en 2004. Il avait débuté dans la vie, à 16 ans, comme opérateur radio dans le corps des Marines (1946-1951). Devenu acteur à 30 ans, il débute dans la série télévisée "Les Envahisseurs", au côté de Roy Thinnes qui incarne le mythique David Vincent. Outre son métier d'acteur, Gene Hackman était également romancier et pilote automobile. Il avait notamment participé à la célèbre course des 24 heures de Daytona (Floride).

Herve CIRET

dimanche 23 février 2025

Il y a 189 ans débutait le siège de Fort Alamo (Texas)



Le 23 février 1836, débutait le siège du Fort Alamo, alors situé dans l'état mexicain de Cohuila y Tejas. Plusieurs mois auparavant, les colons texans ont chassé les troupes mexicaines d'un territoire qui va bientôt devenir le Texas. 

Sous les ordres de James Bowie et William Travis, près de 200 volontaires texans investissent ce qui n'est en réalité qu'une ancienne mission espagnole, située à San Antonio de Bexar. 

Encerclés par 15 000 soldats mexicains, sous les ordres du général Antonio Lopez de Santa Anna, envoyé pour reprendre possession du Texas, les combattants texans tiennent le siège durant douze jours, jusqu'au 6 mars 1836. La presque totalité est tuée et 600 mexicains périssent. 

Au lieu de refroidir l'ardeur des colons américains, cette bataille galvanise la population du territoire qui rejoint en masse les rangs de l'armée texane. Si bien que deux mois plus tard, celle-ci bat l'armée mexicaine, lors de la bataille de San Jacinto.

Aujourd'hui, Fort Alamo est le site le plus touristique du Texas. Cependant, si la bataille a été relatée, dès 1843, dans de nombreux ouvrages historiques, le grand public américain se souvient surtout de cet évènement à travers les adaptations qui en ont été faites au cinéma. Notamment, celle de John Wayne en 1960, dans lequel il jouait le rôle de Davy Crockett et Richard Widmark celui du  colonel James Bowie. Et puis, en 2004, le remake éponyme de John Lee Hancock avec Denis Quaid.
Herve CIRET

samedi 15 février 2025

En 1804, les USA entraient en guerre pour la première fois de leur histoire



C'est un épisode peu connu de la guerre contre les pirates barbaresques (1801-1805), au large de l'actuelle Libye. Il s'est déroulé, lors du premier conflit engagé par les Etats-Unis, après leur indépendance. Le 16 février 1804, le navire américain "USS Intrepid", commandé par le lieutenant Stephen Decatur, avec 60 hommes à son bord, pénètre de nuit dans le port de Tripoli (Libye). Sans tirer un seul coup feu, il neutralise l’équipage pirate ayant capturé le navire américain "USS Philadelphia", puis incendie ce dernier (illustration ci-contre), avant de regagner le large à bord de l'"USS Intrepid", sans être inquiété. Un haut fait d'arme qui a valu au lieutenant  Stephen Decatur d'être considéré comme l’une des gloires de l’US Navy.


Stephen Decatur
Un an auparavant, l'"USS Philadelphia" a participé au blocus du port de Tripoli, ordonné par les Américains, en représailles aux attaques de leurs navires et du rançonnage de leurs équipages, par les pirates de la Régence Libyenne. Car, le Président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, a refusé de leur payer un tribut. 

Mais, s'étant échoué sur des récifs, l'"USS Philadelphia" a été capturé et intégré à la flotte barbaresque. D'où l'opération lancée par le lieutenant Decatur, afin de ne pas  laisser un navire américain aux mains des pirates barbaresques. Après la signature d'un traité, en 1805, avec les Tripolitains, les Etats-Unis sont exemptés de leur payer un tribut. A partir de cette date, une escadre américaine mouille en permanence en Méditerranée. Mais, une seconde guerre contre les pirates barbaresques éclatant en 1815, une expédition navale est de nouveau conduite par Stephen Decatur, cette fois-ci, contre le Dey d’Alger. 

A noter que trois autres navires de l'US Navy porteront, par la suite, le nom de l'"USS Intrepid". Le dernier d'entre eux étant le porte-avions mis en service en 1943, opérationnel lors de la guerre du Pacifique et celle du Vietnam, avant d'être utilisé pour récupérer les navettes spatiales des programmes Gemini et Mercury de la NASA. Désarmé en 1974, il est  devenu un navire-musée amarré au quai 86, dans le port de New-York.
 
Herve CIRET

vendredi 14 février 2025

Il y a 247 ans, la France reconnaissait le drapeau américain


C'est un noble breton, Luc Urbain du Bouëxic, comte de Guichen, qui fut le premier à reconnaître le drapeau américain, le 14 février 1778, dans le port de Quiberon (Morbihan).  

L'officier de marine français, qui s'est distingué, précédemment, durant la guerre de sept ans, en Nouvelle-France, contre les Anglais, donne l'ordre d'envoyer une salve de coups de canon, pour saluer, au nom de la France, le premier vaisseau américain, l'"USS-Ranger" [peinture d'Edward Moran (1829-1901)

Commandé par le capitaine John Paul Jones, de la Continental Navy, ce sloop de guerre arbore le "Stars and Stripes", orné de seulement 13 étoiles, représentant les 13 Etats américains de l'époque. Il s'agit de la première reconnaissance de la jeune république américaine par un état étranger, moins de deux ans après sa déclaration d'indépendance. Six jours auparavant, la France et les États-Unis ont signé un traité d'alliance et un traité d'amitié et de commerce.
 

John Paul Jones
Luc Urbain du Bouëxic
 A bord du "USS-Ranger", le capitaine américain John Paul Jones vient, en baie de Quiberon, prendre livraison des navires que la France cède à ses nouveaux alliés. C'est en arrivant en vue de la flotte française que le capitaine américain, comme c’est l’usage, salue d'une salve d'honneur le pavillon du Roi de France. En réponse, le navire "Le Robuste", commandé par le breton Luc Urbain du Bouëxic, salue, à son tour, la bannière étoilée. Un mois plus tard, le 20 mars 1778, la France reconnaissait officiellement les États-Unis. 

Ce n'est donc pas le fait du hasard si le Gwenn ha Du (Blanc et Noir), le drapeau breton imaginé, dans les années 1920, par l'architecte Morvan Marchal, a de sérieuses similitudes avec le Stars and Stripes américain. Les étoiles y ont été remplacées par des hermines. Quant aux bandes rouges et blanches représentant les 13 états fondateurs des Etats-Unis, elles ont laissé la place à 9 bandes blanches et noires, couleurs traditionnelles de la Bretagne. Les 4 blanches symbolisant les régions bretonnantes de l'Ouest, et les 5 noires, le pays gallo, à l'Est.
Herve CIRET

lundi 10 février 2025

Super Bowl 2025 : les Philadelphia Eagles battent les Kansas City Chiefs


Ce dimanche 9 février 2025, à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), le 59e Super Bowl - la grande finale du championnat de football américain - a vu s’affronter les Philadelphia Eagles et les Kansas City Chiefs, doubles champions en titre. Les premiers, menés par le quarterback Patrick Mahomes, visaient un triplé, tandis que les seconds, battus en 2023 par ces mêmes Chiefs, rêvaient de revanche et d’un deuxième titre, sous la houlette de leur star Jalen Hurts. Finalement, les Philadelphia Eagles ont battu les Kansas City Chiefs, par 40 à 22.

Comme à l’accoutumée, la mi-temps du Super Bowl a constitué un super show musical. C’est le rappeur Kendrick Lamar qui en était la tête d’affiche. accompagné de la chanteuse SZA. Avant le coup d’envoi du match, c’est le pianiste et chanteur de jazz Jon Batiste qui a interprété l’hymne américain. D’autres stars étaient également dans les tribunes. A l’image de Taylor Swift, venue soutenir son compagnon Travis Kelce, joueur des Kansas City Chiefs, et de l'acteur-chanteur Bradley Cooper, grand fan des Philadelphia Eagles.

Aux Etats-Unis, le Super Bowl était diffusé, depuis le Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans,, en direct sur FOX. En France, le match était retransmis sur beIN Sports et M6+.

Herve CIRET