Exemplaire de la 1ère édition de la constitution (1781) |
Le 4 juillet, tous les américains, partout dans le monde, célèbrent l'Independence Day. La fête nationale commémore le jour où, en 1776, les insurgés ont publiquement déclaré les 13 états de la Côte Est de l'Amérique du Nord, indépendants du
royaume de
Grande-Bretagne. Parmi les rédacteurs de la déclaration d'indépendance
américaine, se trouvait Thomas Jefferson, qui a été, par la suite, ambassadeur en
France. Cet évènement, qui s'est produit il y a
246 ans, est l’occasion de
festivités et de cérémonies célébrant
l'histoire du pays, son gouvernement et ses traditions. Feux d'artifice,
parades, mais aussi barbecues, pique-niques, matchs de baseball, sont
organisés pour célébrer ce jour férié pas comme les autres.
En plus de l'hymne national, "The Star-Spangled Banner", cette fête est l'occasion d'entonner des chants traditionnels : "America the Beautiful", "God Bless
America" ou encore, "This Land Is Your Land", "Yankee
Doodle", si on est du Nord des Etats-Unis et "Dixie" si on habite le
Sud. Certaines paroles de ces chansons évoquent la guerre d'indépendance
au 18e siècle ou
la seconde guerre d'indépendance de 1812.
Chaque 4 juillet, au cimetière de Picpus à Paris,
un représentant de l'Ambassade des Etats-Unis se recueille sur la tombe du Marquis de
La Fayette. Une tradition remontant à l'entrée en
guerre des USA,
en 1917, à l'occasion de laquelle le Général Pershing,
commandant en chef du Corps expéditionnaire américain, rendit hommage au
héros français de la Guerre d’indépendance américaine. Depuis, un drapeau américain flotte sur la tombe du héros de Yorktown.
Herve CIRET
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