Sept ans après le Grand Palais à Paris, la Fondation Beyeler à Bâle (Suisse) présente des aquarelles et peintures de l'artiste américain Edward Hopper (1882-1967). L'originalité de cette exposition est de mettre l’accent sur des paysages naturels et
urbains de l’Amérique des années 1910
aux années 1960, rarement vus précédemment. C'est le Whitney Museum of American Art à New York, dépositaire de la plus importante collection
au monde d’œuvres de l'artiste, qui a permis l'organisation de cet évènement exceptionnel.
Ce qui caractérise l'oeuvre d'Edward Hopper ce sont des paysages colorés, mais vides de toute présence humaine et des scènes d'intérieur où des personnages emplis de nostalgie se côtoient sans se regarder. Comme si le peintre nous livrait rétrospectivement une vision désincarnée de nos relations humaines.
L'exposition est également l'occasion de découvrir "Two or three things I know about Edward Hopper"
(bande-annonce ci-dessus), le court-métrage réalisé par Wim Wenders (Paris-Texas) et projeté en 3D à cette occasion. Le cinéaste a imaginé, la suite de l'histoire racontée par certains tableaux de l'artiste, en en proposant sa propre vision.
(bande-annonce ci-dessus), le court-métrage réalisé par Wim Wenders (Paris-Texas) et projeté en 3D à cette occasion. Le cinéaste a imaginé, la suite de l'histoire racontée par certains tableaux de l'artiste, en en proposant sa propre vision.
"Edward Hopper, a Fresh Look at Landscape "à la fondation Beyeler à Bâle (Suisse) jusqu'au 17 mai 2020
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