Des présidents qui renoncent
à se représenter devant les électeurs, alors qu'ils dirigent leur pays. Une situation qui s'est déjà produite aux Etats-Unis. Sur les 44 présidents élus, avant Donald Trump, seulement deux n'ont pas souhaité effectuer un second mandat. Et cela, après avoir été vice-présidents et avoir exercé le pouvoir, suite au décès du président en exercice.

En
1927, alors qu'il passe ses vacances à pêcher et à assister à des
rodéos, dans les Black Hills (Dakota du sud), à
la surprise générale, il
déclare
laconiquement, « Je
décide de ne pas être candidat ». Plus
tard, dans
ses mémoires, John
Calvin Coolidge
justifie
sa
décision
:
« La
fonction présidentielle exige un lourd tribut à celui qui l'exerce
et à ceux qui l'entourent et
il est hasardeux de tenter ce qui nous semble être au delà de nos
forces »
S'il
avait décroché
un second
mandat, Coolidge
serait resté à
la Maison-Blanche jusqu'en 1933, soit dix ans dans la fonction. Une durée qu'il estimait trop éprouvante pour lui.
S'il
restaure la confiance du public envers la Maison-Blanche, après les
scandales de l'administration de son prédécesseur, Coolidge
est critiqué pour sa politique de « laisser-faire »,
considérée comme l'une des causes de la Grande Dépression de 1929
et le krach boursier qui s'en suit. Il est, notamment, très critiqué
en 1927, après la crue du fleuve Mississippi, qui fait 246 morts et
plus de 400 millions de dollars de dégâts. En revanche, sous son
mandat, les Indiens d’Amérique se voient reconnaître la
nationalité américaine.

Mais,
Johnson est aussi l'homme de l'enlisement de la guerre du Vietnam,
qui enrôle de plus en plus de jeunes américains. La guerre se
prolongeant, la popularité du président Johnson décroît
considérablement. Deux ans avant l'élection présidentielle de
1968, la réélection de Lyndon Johnson semble sérieusement
compromise, en raison de l'opposition à la guerre du Vietnam
suscitée dans l'opinion publique américaine. Mis en difficulté,
lors de la primaire du New Hampshire, Johnson renonce à se
représenter : "Etre
président, c'est comme être un crétin, sous un orage de grêle »,
affirme-t-il
alors.
« On n'a rien d'autre à faire que de rester à affronter cet
orage. »
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