A 65 ans, l'anglais le plus célèbre de New-York, Gordon
Matthew Thomas Sumner, alias
Sting, sort son 12e album solo, tout en se produisant, le 12 novembre 2016, au Bataclan, un an jour pour jour, après l'attentat ayant endeuillé ce lieu de concert parisien.
Les 10 titres qui composent cet album privilégient les riffs puissants de guitares électriques, affichant une sonorité plus rock que son précédent album, "The Last Ship". A l'image de "I
Can't Stop Thinking About You", qui n'est pas sans rappeler les tubes de son ex-groupe The Police. "Ces dix dernières années, j'ai fait des disques un peu
plus ésotériques, où j'ai simplement suivi ma curiosité", précise Sting. "Mais, comme j'aime toujours surprendre les gens, la meilleure surprise, c'est de faire un disque qui sonne rock."
Enregistré en 4 mois, à New York,
où Sting vit à l'année, cet album puisse son énergie dans cette ville. "Les passants, la
circulation, le bruit, l'architecture et globalement l'environnement de New York sont très stimulants", confie le chanteur. "Et mes promenades dans cette ville ont grandement fait partie du
processus d'écriture", poursuit Sting. "Car, le
rythme de la marche est très créatif, car il fait naître des histoires. C'est pourquoi marcher est mon occupation préférée".
D'où la référence du titre du disque à la 57e
rue et à la 9e
avenue, à New-York, que Sting traversait, chaque jour, pour se rendre à son
studio d'enregistrement. Quant aux thèmes des chansons, le musicien reconnaît que ceux-ci ont été influencés par les disparitions récentes des rocks stars, Prince, Davis Bowie et Lemmy Kilmister, leader du groupe de heavy metal britannique, Motörhead. "Toutes ces morts semblaient
s'empiler les unes sur les autres. C'était une période très
étrange, parce qu'on croit que ces personnes sont immortelles, et
puis soudainement elles sont comme nous tous, elles meurent". Sting évoque également le changement climatique, en lançant un cri d'alarme écologique. « Nous
sommes tous coupables. Moi le premier, qui voyage en avion tout le temps", reconnaît-il. "Une chanson ne peut pas changer le
monde en une nuit, mais elle peut être une petite graine dans
l'esprit de quelqu'un". En 1987, dans "Englishman in New-York", Sting chantait : "Tiens tête à tes ennemis, évite-les si tu peux, une gentleman marchera, mais ne courra jamais."
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