Alors
que l'intégrale des albums de sa saga western, "Manos Kelly",
vient d'être rééditée, la galerie Daniel Maghen à Paris, accueille
la première rétrospective dédiée à l’œuvre du dessinateur espagnol Antonio
Hernández Palacios (1921-2000). Les 70 planches présentées dans cette exposition sont issues de
ses séries emblématiques : "Manos Kelly" (Editions du Long Bec) et "Mc Coy" (Dargaud). Cette dernière, réalisée avec le scénariste Jean-Pierre Gourmelen, relate les aventures d'un ex-capitaine sudiste au Mexique.
Palacios accordait
beaucoup d'importance aux personnages. Au point de détailler
leur attitude, en soulignant l'expression de leur visage, leurs émotions. Tout cela en les intégrant dans l'univers du western : les grands espaces, les bivouacs, les saloons. Mais, en s'intéressant plus à l'histoire réelle de l'Ouest
américain qu'à ses mythes.
A travers un trait précis, tout en hachure, le dessinateur espagnol réussit à rendre des effets saisissants
de volumes et de reliefs, traduisant magnifiquement l'attraction des
grands espaces. Un style pleinement au service de la narration d'une histoire. C'est seulement après avoir exercé trente ans en tant que peintre et de dessinateur publicitaire, qu'Antonio
Hernández Palacios aborde la bande dessinée. Notamment, au sein du magazine Trinca, où il côtoie, dans les années 1970, des artistes de renom, comme Victor
De La Fuente.
Paris 6e - Vernissage de l’exposition, le 30 septembre 2016, à partir de 19h.
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