Du 16 juin au 25 septembre 2016, le Palais Garnier à Paris, proposait une exposition sur les chorégraphes américains qui, depuis
1947, ont influencé la manière de danser à l'Opéra de Paris. A commencer par George Balanchine, qui y créé, il y a 69 ans, le ballet "Le
Palais de cristal", avant d'y revenir dans les années 1960-1970. Avec lui, fini l'académique tutu, place aux collants et aux silhouettes épurées, bref à la
modernité.
Une énergie nouvelle américaine que l'on constate à travers les costumes de scène, les notes d'intention, les photographies et
les vidéos de répétition réunis dans l'exposition. Des chorégraphies influencées par
le jazz, la comédie musicale et la modern
dance, où le corps se libère des carcans de la danse classique. Le célèbre danseur de comédie musicale américain, Gene Kelly, vient même y créer un ballet pour notre danseuse étoile nationale, Claude Bessy.
Gene Kelly et Claude Bessy en 1960 - @ Jack Garofalo- Getty Images |
Dans les années 1970-1980,
c'est au tour des américaines, Carolyn
Carlson et Merce Cunningham, de chambouler un peu plus les habitudes : elles dansent pieds nus et pas seulement sur scène, mais aussi dans d'autres recoins du Palais Garnier et y invitent des musiciens du métro. Jerome Robbins, le chorégraphe de la célèbre comédie musicale, "West Side
Story", voit deux de ses ballets joués au répertoire de
l’Opéra de Paris.
Depuis les années 1990, l’Opéra de Paris reprend d'anciens et nouveaux ballets de George Balanchine et de Jerome Robbins, tout en s'enrichissant de créations de chorégraphes américains, reconnus sur la scène internationale, mais peu joués au Palais Garnier : Trisha Brown, William Forsythe, Martha Graham, Agnes de Mille. A l'aide de documents issus des archives de l'Opéra de Paris et de la Bibliothèque Nationale de France, l'exposition "Chorégraphes américains à l'Opéra de Paris" montre l'étonnante influence que les danseurs américains d'après-guerre ont eu sur l'histoire de la danse française.
Depuis les années 1990, l’Opéra de Paris reprend d'anciens et nouveaux ballets de George Balanchine et de Jerome Robbins, tout en s'enrichissant de créations de chorégraphes américains, reconnus sur la scène internationale, mais peu joués au Palais Garnier : Trisha Brown, William Forsythe, Martha Graham, Agnes de Mille. A l'aide de documents issus des archives de l'Opéra de Paris et de la Bibliothèque Nationale de France, l'exposition "Chorégraphes américains à l'Opéra de Paris" montre l'étonnante influence que les danseurs américains d'après-guerre ont eu sur l'histoire de la danse française.
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