Du 5 au 14 septembre 2025, le festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) met à l’honneur plusieurs femmes qui ont compté et comptent encore dans l’industrie du cinéma. Parmi les 13 films américains en compétition, deux retiennent notre attention : "The New West" et "Rebuilding".
Le premier long-métrage, "The New West" de Kate Beecroft évoque une jeune femme vivant dans un ranch, au cœur des Badlands, dans les grandes plaines du Dakota du Sud. Malgré des difficultés personnelles et financières, elle transmet sa passion des chevaux à des adolescents en rupture de ban, en leur enseignant l'art du rodéo. Avec eux, la jeune femme, réinvente l’Ouest américain.
Dans l’Ouest américain, ravagé par des incendies ravageurs, un homme voit son ranch anéanti par les flammes. Trouvant refuge dans un camp de fortune, petit à petit, il redonne du sens à son quotidien. En compagnie de gens ayant tout perdu, comme lui, il tisse avec eux des liens inattendus. Dans l’espoir de renouer avec sa fille et son ex-femme, il trouve peu à peu la volonté de reconstruire sa vie. "Rebuilding" est réalisé par Max Walker-Silverman.
Au titre de la catégorie des films du "Nouvel Hollywood", le festival américain de Deauville. projette le dernier long-métrage de Clint Eastwood , "Juré N° 2". L'histoire d'un homme désigné comme juré lors d’un procès pour meurtre, mais qui découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel.
Le festival de Deauville rend également hommage à l'acteur Paul Newman avec 5 films cultes, dont "La couleur de l'argent" de Martin Scorsese (bande-annonce ci-dessus), "Le Verdict" de Sidney Lumet et "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks.
Enfin, les festivaliers découvriront 2 documentaires, sur Alice Guy-Blaché, réalisatrice française du début du 20e siècle aux Etats-Unis, ainsi que 6 de ses films muets, parmi lesquels "Greater Love Hath No Man" (1911). Une romance western dans laquelle une jeune femme a le coup de foudre pour le directeur d’une mine d’or, au Nouveau-Mexique, alors qu'un autre homme est éperdument amoureux d’elle.
Herve CIRET
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire