Festival du film américain : Marylin, deux westerns et un drame au Montana

 

Seul évènement euro­péen ouvert au public de cette enver­gure, le fes­ti­val amé­ri­cain de Deau­ville met en avant la diver­si­té du ciné­ma d'outre-Atlantique, à travers  ses grandes pro­duc­tions hol­ly­woo­diennes, mais aussi ses films indé­pen­dants. Pour cette 48e édition (2-11 septembre 2022), la sélection officielle présente 60 long-métrages. Notamment, "Blonde", le biopic sur l'actrice américaine Marilyn Monroe. Adapté du roman éponyme de Joyce Carol Oates et interprété par Ana de Armas, il est présenté en avant-première, avant sa diffusion fin septembre sur la plateforme Netflix.

Le festival propose également de (re)découvrir sur grand écran un très beau western en noir et blanc, filmé dans les neiges de l'Oregon, "La chevauchée des bannis" (1959) d'André De Toth, avec Robert Ryan et Burl Ives. Les péripéties de sept hors-la-loi ayant volé l’or d’un convoi de l’ar­mée et venant se réfugier dans une petite ville bien tranquille du Wyoming. Egalement, un très beau film à revoir, "Le convoi sauvage" (1971) avec Richard Harris et John Huston. Un trappeur lais­sé pour mort par ses compagnons, suite à l'attaque d’un ours, les poursuit,à tra­vers un ter­ri­toire hos­tile indien.

Avec "Montana Story", qui fait partie des films en compétition, on baigne encore dans de sublimes paysages, ceux du "Big Sky Country". Ils servent de révélateur à un drame intérieur entre un frère et une soeur qui ne se parlent plus, mais doivent se rendre au chevet de leur père dans le ranch familial. "War Pony" évoque le cheminement vers l'âge adulte de deux jeunes indiens Oglala Lakota, au sein de la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud). Le festival projette également, "W, l'improbable président", un film de fiction sur la vie de George W. Bush réalisé en 2008 par Oliver Stone (Platoon, Wallstreet, JFK).

Herve CIRET

48e édition du festival du film américain de Deauville (2-11 septembre 2022)