53 ans après le dernier vol d'Apollo 11 vers la lune - qui mit fin provisoirement à la conquête de l'espace - une fusée de la NASA, l'agence spatiale américaine devrait décoller de la base de Cap Canaveral (Floride), le 3 septembre 2022, à destination du satellite de la Terre. Son lancement, initialement prévu le 29 août, a été reporté en raison d'un capteur défectueux sur un moteur. Baptisée Artemis, cette mission, qui durera 42 jours, doit permettre d'évaluer la faisabilité d'un vol avec équipage programmé pour 2025. Placée au sommet de la fusée SLS (Space Launch System) - la plus puissante jamais construite par la NASA - la capsule Orion se mettra en orbite autour de la lune, avant de revenir sur Terre.
Le mannequin Moonikin Campos, commandant de la mission |
A son bord, aucun astronaute, mais trois mannequins, dont un seul - Moonikin Campos, le commandant de la mission (photo ci-dessus) - sera muni de bras et de jambes. Equipés de milliers de capteurs, Helga et Zohara, les deux autres "passagers" qui l'accompagnent, enregistreront les rayonnements auxquels les futurs astronautes pourraient être exposés. La capsule Orion embarquera également des levures vivantes, dont les mécanismes biologiques ressemblent à ceux des cellules humaines. Le retour d'humains - en l'occurrence des femmes - sur la lune n'aura pas lieu avant 2025, date à laquelle la troisième mission Artemis permettra à des astronautes de se poser à nouveau sur la lune. Elles pourront alors paraphraser l'astronaute Neil Amstrong, qui en étant le premier à poser le pied sur l'astre lunaire, en juillet 1969, avec Apollo 11, avait déclaré : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand saut pour l'humanité".
Herve CIRET
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