C'est une bataille peu connue, dans l'histoire des Etats-Unis. Pourtant, le 27 mars 1814, elle se solde par un millier de morts, dont 800 Indiens Creeks (Muscogee). Côté américain, y participent, notamment, Sam Houston, futur premier président du Texas et Andrew Jackson, futur 7e président des USA, de 1829 à 1837.
C'est
le massacre des 500 occupants du Fort Mims (Alabama) - dont la moitié
de civils - par un groupe de guerriers Creeks, appartenant à la faction
des "Red Stick" (Bâtons Rouges), qui est à l'origine de la bataille de Horseshoe Bend
(Boucle du Fer à Cheval), au centre de l'actuel Alabama. Celle-ci met
fin à la guerre Creek, commencée en 1812, qui opposait les Américains
aux Anglais.
Ayant
reçu le grade de général dans l'armée anglaise, le chef Indien Tecumseh
lance des raids meurtriers contre des exploitations agricoles
isolées, pendant que
des agents britanniques provoquent des troubles, au sein des tribus Creeks
hostiles aux
Américains, du fait du non-respect de leurs engagements. Apprenant le
massacre du Fort Mims, alors qu'il se trouve au Tennessee, le général
Andrew Jackson lève une milice de 2 000 hommes, renforcée par 700
soldats professionnels et 600 alliés Indiens Cherokee.
L'affrontement avec le millier de guerriers Creeks a lieu, le 27 mars 1814, à Horseshoe Bend (Alabama),
aux abords d'une boucle de
la rivière Tallapoosa. Retranchés derrière une barricade, faite de troncs
de sapins et bien enterrés, les Creeks résistent aux tirs de canon des
Américains. Pour les déloger, le général Jackson fait tirer
des flèches enflammées sur les troncs d'arbres, qui, en brûlant, enfument les Indiens, mettant fin à leur l'insurrection.
Herve CIRET
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