Le 15 décembre 1890, dans la réserve de Standing Rock (Dakota du Sud), des membres de la police tribale
des Sioux Lakotas pénètrent dans l'habitation du chef Indien Sitting Bull. Dans
la bousculade qui s'en suit, un coup de feu éclate et l'un des plus
emblématiques chefs de guerre indiens s'effondre, touché mortellement. De retour d'une tournée du "Wild West Show",
en compagnie de Buffalo Bill, alias William Cody, Sitting Bull est
soupçonné par le gouvernement américain de fomenter une nouvelle révolte
indienne. Un an auparavant, suite à une vision, le chef religieux indien, Wovoka (Faiseur-de-pluie) a lancé le mouvement de la "Ghost Dance" (Danse des Esprits).
Exécutées
en cercle, ces danses devaient favoriser l'arrivée d'un sauveur des
amérindiens et chasser pour toujours les Blancs de leurs territoires.
Quinze jours après le décès de Sitting Bull, a lieu le massacre de
Wounded Knee (Dakota du Sud), au cours duquel périssent plusieurs
centaines de Sioux Lakotas, parmi lesquels des femmes et des enfants. Né vers 1831, dans la région de Grand River (Dakota du
Sud) vers 1831, Sitting Bull (Tatanka Yotanka, en langue Sioux) a été enterré à Fort Yates (Dakota du Nord), puis transporté, en 1953, à Mobridge (Dakota du Sud), face au Missouri. Cependant, certains historiens contestent cette version des faits et pensent que la dépouille du chef Sioux ne s'y trouve pas. Sitting Bull est connu pour être l'artisan de la bataille de Little Big Horn, le 25 juin 1876,
où son chef de guerre Crazy Horse,
au sein d'une coalition indienne, affronta le 7e de cavalerie du
Général Custer, qui perdit la vie, en même temps que 267 de ses hommes
sur 647.
Herve CIRET
Bande-annonce du western "Sitting Bull" (1954) de Sidney Salkow
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