C'est le 4
juillet 1916, jour de l'Independance Day, que le légionnaire et poète américain Alan Seeger meurt au combat, lors de la Première guerre mondiale, devant Belloy-en-Santerre (Somme), à l'âge de 28 ans. Il avait composé un poème prémonitoire intitulé "J'ai rendez-vous avec la mort" (I
have a rendez-vous with the death),
resté célèbre pour avoir été l’un des poèmes préférés du président américain
John Fitzgerald Kennedy.
Né à New York le 22 juin 1888, diplômé de la prestigieuse université de Harvard en 1910, Alan Seeger s’engage
dans la Légion étrangère, en août 1914, à Toulouse (Haute-Garonne). Soit près de trois ans, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis. Il
participe, notamment, à la bataille de la Marne en 1914 et à celle du Chemin des Dames en 1915.
Pourtant rien ne prédispose ce jeune homme, amoureux de littérature, d'histoire médiévale et de sport, au métier des armes. Débarqué à Paris, en 1912, Alan Seeger y rédige des articles pour "Le
Mercure de France"
et des journaux américains et européens, mais aussi des poèmes. En 1914, au
début de la Première guerre mondiale, à la tête des Américains de
Paris ayant décidé de se battre aux côtés des Français, il défile en
brandissant la bannière étoilée.
Le 24 août 1914, Alan Seeger
s'engage dans la Légion
étrangère, seule possibilité pour les recrues extérieures de participer aux combats. Il y trouve la mort, presque deux ans plus tard. Sa dépouille serait
inhumée dans l'un des ossuaires de la Nécropole nationale de
Lihons (Somme). Le poète-soldat a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palmes. À
Belloy-en-Santerre, le village où Alan Seeger a trouvé la mort, la place porte son nom et une plaque commémorative est apposée sur la
mairie. Sur la place des Etats-Unis, dans le 16è
arrondissement
de Paris, une statue est érigée à sa mémoire, sur
le monument aux volontaires américains de la Première guerre
mondiale.
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