
166 des quelques 5 000 planches produites par le créateur, entre autres, des séries westerns "Comanche" et "Jeremiah" sont présentées à cette occasion. Si Hermann s'est exprimé pratiquement à travers tous les genres de la bande dessinée, c’est bien dans le western où il a réussit la plus belle osmose entre l'homme et la nature, ses deux thèmes de prédilection.

Si elle ne fait pas, à proprement parler, des BD du genre, la série "Jeremiah" est un western post-apocalyptique, se déroulant au lendemain d'une explosion nucléaire, ayant fait revenir les Américains 300 ans en arrière. Comme à l'époque de la conquête de l'Ouest, c'est la loi du plus fort qui s'impose, dans ce monde post-nucléaire, où des
bandes de pillards et des animaux sauvages sèment la terreur.
En 1999, Hermann a conçu un album western, "On a tué Wild Bill", demeuré un "one-shot", qui n'a donc pas fait l'objet d'une série.
Son scénario évoque le destin d'un garçon vivant à Deadwood, aux côtés de deux
oncles chercheurs d’or. Il est témoin du meurtre de toute une famille dont il connaît la fille, le jour même où le célèbre shérif Wild Bill Hickok est abattu en pleine rue dans le dos. Dissimulé des
assassins, le jeune garçon n’a aperçu que les bottes de leur chef dont le
motif reste gravé dans sa mémoire. Jusqu’au jour
où il retrouve le propriétaire de ces bottes et se venge.
Enfin, à l'occasion du festival d'Angoulême, Hermann et son fils Yves H. nous proposent une nouvelle série western, "Duke", dont le premier tome, "La boue et le sang", se déroule dans le Colorado. L'histoire d'un shérif qui va devoir régler, par les armes, un conflit entre mineurs et propriétaires terriens. Une nouvelle création qui témoigne de
l’attachement du dessinateur au western.
"Hermann, le naturaliste de la bande dessinée" - Festival international de la bande dessinée - Espace
Franquin, salle Iribe, 1, boulevard Berthelot à Angoulême, du 26 au 29
janvier 2017
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