En 1982, à l'âge de 23 ans, Hervé
Di Rosa expose ses oeuvres à New-York. S'ensuivent quatre autres expositions dans la ville de la "Big Apple". Puis, San Francisco, Los Angeles et San Diego (Californie), Pittsburgh (Pennsylvanie), Denver (Colorado) et Tampa (Floride) ouvrent leurs galeries au plasticien originaire de Sète (Hérault). Soit, près d'une vingtaine d'expositions aux Etats-Unis, sur les 200 organisées dans le monde, depuis 34 ans.
Jusqu'au 22 janvier 2017, la "Maison Rouge" à Paris présente "Plus Jamais Seul", la plus importante rétrospective consacrée à Hervé Di Rosa dans la capitale, depuis 1988. L'occasion d'y (re)découvrir quelques unes de ses oeuvres réalisées entre 2002 et 2006, à Miami (Floride). En résidence à New-York, dès 1983, l'artiste sétois y avait découvert les films de science-fiction, les comics et les jouets américains, difficiles à trouver en France, à cette époque. Des univers qui ont influencé son oeuvre.
Au début des années 2000, son parcours de voyageur l'amène à Miami, la ville américaine la plus cosmopolite, où l'on parle espagnol, créole et même français. A l'image de Sète, autre cité portuaire, où Italiens et Hispaniques sont venus travailler, tels les parents d'Hervé Di Rosa. "Miami est un no man’s land, où l’art
savant se mélange aux cultures populaires du Sud des USA et de
l’Amérique latine", explique l'artiste. "Dans ce no-culture land, je ne suis pas submergé d’informations qui m'influencent, je peux
donc me permettre d’être plus moi-même."
Dans ses peintures "miamiesques", Hervé Di Rosa ne décrit pas le Miami glamour et mythique, mais celui
de ses faubourgs Ouest, où
vivent francophones et créoles, parfois
dans la pauvreté. Il y reproduit les panneaux publicitaires des
motels, restaurants et autres boutiques : bureaux de prêteurs sur gages, ateliers de
réparations, bars de restauration rapide. Bien que cruelles et critiques
envers le "way of life" américain, les peintures d'Hervé Di Rosa démontrent sa
fascination pour la
culture populaire des Etats-Unis.
L'artiste pratique toutes les techniques de création : bande dessinée, dessin animé, peinture, sculpture, tapisserie, estampe, fresque, laque, métal découpé, céramique, etc. Il n'a que 19 ans, lorsqu'en compagnie du peintre sétois Robert Combas, il quitte sa ville natale pour Paris et y réalise ses premières peintures, tout en suivant les cours de l'Ecole nationale supérieures des arts décoratifs, Avec Combas, Hervé Di Rosa fonde le mouvement de la "Figuration Libre", qui privilégie des motifs fortement inspirés par la bande dessinée. En 2000, Hervé Di Rosa créé, à Sète, le musée international des arts modestes (MIAM). Actuellement, il vit et travaille à Lisbonne, au Portugal.
A voir également, jusqu'au 14 janvier 2017, à la galerie Louis Carré à Paris, l'exposition "Images et peintures" réunissant d'autres oeuvres d'Hervé Di Rosa
A voir également, jusqu'au 14 janvier 2017, à la galerie Louis Carré à Paris, l'exposition "Images et peintures" réunissant d'autres oeuvres d'Hervé Di Rosa
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