Ce livre rend hommage à une chanteuse américaine, mi-irlandaise, mi-cherokee, ayant évolué sur la scène folk du Greenwich Village, à New-York, dans les années
1960-1970, aux côtés de Tim Hardin et de Bob Dylan. Née en 1937, Karen Cariker, alias
Karen Dalton, est morte du SIDA, en 1993, sur un trottoir de
New-York, ville où elle a vécu la presque totalité de sa
vie.
Guitariste et joueuse de banjo, cette artiste folk ne chantait que les chansons des autres, pour mieux se les approprier. « Dès le début des années 1960, Karen
a eu une forte influence
sur ma manière de chanter", reconnaissait Bob Dylan, qui faut le premier à l'inciter à enregistrer un disque. "Elle
a interprété ma chanson Blues on the Ceiling, avec tellement
d'inspiration que, si elle m'avait dit qu'elle l'avait écrite
elle-même, je l'aurais crue." Le
timbre de voix de Karen Dalton a souvent été comparé à
celui de la chanteuse de jazz, Billie Holiday.
Préfacé par le chanteur Dominique A, l'ouvrage de Pierre Lemarchand raconte la vie de Karen Dalton et nous permet de découvrir, pour la première fois traduits, une sélection
de ses poèmes, retrouvés après sa mort. Bien que reconnue par de grandes pointures de la musique folk, Karen Dalton n'a jamais
rencontré le succès auprès du grand public. De nature sauvage, peu encline à se laisser attirer par les sirènes de l'industrie musicale, la chanteuse n'a enregistré que deux albums studios. Le premier, "It's So Hard To Tell Who's
Going To Love You The Best" (1969), a été réédité en
2006, par le label français Megaphone Music. Il inclut un DVD bonus comportant des images inédites de ses performances
scéniques.
"Karen Dalton, le souvenir des montagnes" de Pierre Lemarchand - Editions Camion Blanc
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