Nous vous avons fait vivre l'édition 2016 du salon du livre de Paris (17-20 mars), à travers le regard d'éditeurs, d'auteurs américains ou écrivant sur les Etats-Unis et présents à cet évènement. Nous terminons ce tour d'horizon par un ex-diplomate français que l'Amérique a inspiré.

Pour
l'ancien diplomate, l'écriture est presque une seconde nature. « Au
Quai d'Orsay , on écrit beaucoup, des notes, des télégrammes. Il y
a donc une tradition d'écriture, encore respectée de nos jours,
malgré l'arrivée du numérique ».
Pour écrire ses premières nouvelles sur Boston, Alain Briottet
avoue avoir été très influencé par le livre de Raymond Carver,
« Les
vitamines du bonheur ».
« L'idée
m'en est venue, dans les années 1980, juste après avoir quitté mon
poste à Boston, alors que j'avais été nommé à Rangoon, en
Birmanie, au moment où les militaires avaient pris le pouvoir.
Comme nous étions soumis à un couvre-feu, j'avais du temps libre
pour écrire. »
Mais,
la première rencontre d'Alain Briottet avec l'Amérique a été
« bombastic », comme disent les américains, autrement
dit grandiloquente. « C'était
en 1976, lors de la visite officielle du président Valéry Giscard
d'Estaing aux USA, je travaillais alors au cabinet du ministre
français des affaires étrangères, Jean Sauvagnargues », se
souvient l'ancien diplomate.
Auparavant, Alain Briottet avait lu beaucoup d'écrivains américains. Car, il appartient à la génération de l'après-guerre, une époque où la télévision n'existait pas, et où l'on trouvait énormément de traduction de romans américains. Egalement, de nombreux films sous-titrés en français projetés dans les cinémas de quartiers à Paris. « On voyait tous les westerns, notamment ceux avec Alan Ladd qui m'ont beaucoup marqués, comme L'Homme des Vallées perdues et ceux avec Gary Cooper et Tyrone Power. Et, puis toutes les comédies américaines qui sortaient. Donc, comme beaucoup de jeunes de ma génération, l'Amérique m'a fait rêver. »
Auparavant, Alain Briottet avait lu beaucoup d'écrivains américains. Car, il appartient à la génération de l'après-guerre, une époque où la télévision n'existait pas, et où l'on trouvait énormément de traduction de romans américains. Egalement, de nombreux films sous-titrés en français projetés dans les cinémas de quartiers à Paris. « On voyait tous les westerns, notamment ceux avec Alan Ladd qui m'ont beaucoup marqués, comme L'Homme des Vallées perdues et ceux avec Gary Cooper et Tyrone Power. Et, puis toutes les comédies américaines qui sortaient. Donc, comme beaucoup de jeunes de ma génération, l'Amérique m'a fait rêver. »
En 2016, l'actualité d'Alain Briottet l'amène loin de l'Amérique, avec la parution de « Sine Die » (éditions Illador). Un hommage à son père officier de réserve, fait prisonnier en 1940, en Allemagne, durant cinq ans. « Je pense que l'histoire française a complètement oublié tous ceux avec lesquels mon père a été détenu dans ces camps. Je souhaitais donc rétablir une vérité et accomplir un devoir de mémoire vis à vis de lui. Car, je pense que tous ces hommes n'ont pas eu la reconnaissance de la nation qu'ils auraient dû avoir. »
A lire également L'Amérique au salon du livre de Paris Reportage et photo : Herve CIRET
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire