A 65 ans, ce bluesman New-Yorkais montre que c'est dans les vieilles guitares qu'on concocte les meilleures mélodies. Qui plus est, en faisant appel à de "grands chefs" du genre pour y mettre leur grain de sel, tels Taj Mahal, Popa Chubby ou l'harmoniciste français Jean-Jacques Milteau. Donc, vous l'aurez compris, ici peu de guitares électriques. Cependant, l'album est loin de verser dans un blues soporifique (écoutez notamment Dream Catchers et Chain Reaction). Intitulé, le "Peuple du blues" (en référence au livre de Leroy Jones affirmant en 1963 que le blues constituait l'acte de naissance des noirs américains), il est un hommage aux "troubadours" de ce genre musical, qui a pris naissance dans les champs de coton du sud des Etats-Unis."Mon but, avec ces chansons, est de pointer du doigt quelques aspects de l'histoire des Afro-Américains, le peuple du blues originel," explique Eric Bibb."Histoire de rappeler d'où vient notre musique et qui l'a créée." C'est ainsi que le bluesman fait référence, dans certains des titres, à Martin Luther King, héros du mouvement des droits civiques, aux Etats-Unis, dans les années 1960. "J'espère que ces chansons rappelleront que le rêve de Martin Luther King est toujours en chantier et que le but reste à atteindre."
Vidéo de la chanson "Turner Station"
Interview vidéo d'Eric Bibb sur l'album "Blues People"
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