Si l'empereur Napoléon III affiche une neutralité de façade, tout en espérant la victoire des sudistes, certains nobles français exilés en Angleterre offrent leur épée aux troupes de l'Union, tandis que d'autres en France rejoignent le camp opposé des Confédérés. Suivant l'exemple des autres immigrants, les volontaires "frenchies" se regroupent dans des unités affichant leur identité nationale, plutôt que de se fondre dans des régiments nordistes ou sudistes. C'est ainsi que sont créés à New-York, les "Gardes de La Fayette" et les "Zouaves D'Epineuil." Dans le même temps, du côté des Confédérés, en Louisiane, sont constituées une légion et une brigade françaises.

Cependant, la contribution militaire française à la guerre de Sécession paraît bien dérisoire, constate Farid Ameur, comparée aux 3 millions de combattants, parmi lesquels 200 000 immigrés allemands et 175 000 irlandais. Peu de faits d'armes étant à mettre à leur actif. Même si sudistes comme nordistes se sont arraché les services des officiers français, en raison de leur réputation guerrière, auréolée de celle de La Fayette.
A lire le roman d'Henry Bauchau, "Le régiment noir", qui raconte l'enrôlement d'un jeune français, dans le régiment étranger de New-York, aux côtés des Nordistes, ors de la guerre de Sécession.
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