Ce
second tome de "Texas Cowboys" tient ses promesses. Même
plus captivant que le premier. Le dessinateur Matthieu Bonhomme
s'amuse avec les codes et les décors du western (saloon,
prison, désert) et nous plonge immédiatement dans un Far-West
plus vrai que nature ! Quant au scénariste Lewis Trondheim (séries
Lapinot et Donjon), ses répliques font mouche presque à tous les
coups :
-
Heureusement que les frères Earp ont nettoyé Tombstone.
- Ils devraient nettoyer tous les Etats comme ça.
- Prévenez-moi
s'ils font ça. J'me ferai marchand de cordes et de potences et je
deviendrai millionnaire.
"Petit,
je percevais le western comme de la science-fiction. Tout y était
irréel", avoue Lewis Trondheim, qui, enfant,
regardait les films de cowboys à la télévision. "Et puis, j'ai fini par comprendre que c'était une époque
qui avait vraiment existé." Mathieu Bonhomme,
lui, a découvert le western via les albums de Lucky Luke. "Ensuite,
ce fut le film Les 7 mercenaires, dont j'ai vu seulement le début chez un copain, mon père étant venu me chercher avant la fin, ce qui m'a frustré, d'où
ma passion des westerns", reconnaît le dessinateur.
Quant au
petit format utilisé pour cette BD ? "C'est le fait que
l'histoire a été initialement publiée sous forme de supplément de
16 pages dans le journal Spirou", explique Trondheim.
L'histoire
: désormais reconnu grâce à ses chroniques de Fort Worth, le coin
le plus pourri et le plus dangereux de l'Ouest américain, le
journaliste Harvey Drinkwater continue d'entretenir une
correspondance avec Ivy Forest.
Lorsque ce dernier lui demande, par
télégramme de sauter dans le premier train et de le rejoindre,
Drinkwater est loin de se douter du comité d'accueil qu'il va
trouver à Fort Worth.
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