Un Indien Au Phare Ouest
vendredi 31 octobre 2025
Suite à l'échec de son dernier film, Francis Ford Coppola vend ses montres d'exception
mardi 28 octobre 2025
Disparition du batteur américain de jazz Jack DeJohnette
dimanche 26 octobre 2025
Châteauguay, une victoire canadienne sur les Américains
vendredi 24 octobre 2025
Changement d'heure : une idée américaine vieille de 241 ans
Ce dimanche 26 octobre 2025, nous retardons nos montres d'une heure, comme
nous le faisons depuis 1976, à chaque passage de l'automne à l'hiver,
afin de diminuer notre consommation d'énergie. Tout comme nous avançons nos montres d'une heure, au printemps. Mais, saviez-vous que
c'est l'inventeur du paratonnerre et homme politique américain, Benjamin
Franklin (photo ci-contre), qui, le premier, a proposé cette solution, dans une lettre publiée, le 26 avril 1784, dans le "Journal de Paris", afin de réaliser d'importantes économies de... bougies ? Pour étayer sa démonstration, Benjamin Franklin suppose que, de mars à septembre, durant 7 heures chaque nuit, 100 000 familles parisiennes consomment 250 g de bougies ou de chandelles par heure. Soit, une dépense annuelle qui serait estimée aujourd'hui à 1,15 milliard d'euros ! "Somme énorme", souligne l'homme politique américain, "que la seule ville de Paris épargnerait en se servant, pendant les six mois d’été seulement, de la lumière du soleil, au lieu de celle des chandelles et des bougies."
"Et si cela n’est pas suffisant", conclut l'inventeur américain, "faire tirer un coup de canon, dans chaque rue, pour ouvrir les yeux des paresseux sur leur véritable intérêt." Et Benjamin Franklin de préciser que "toute la difficulté sera dans les deux ou trois premiers jours, après lesquels le nouveau genre de vie sera tout aussi naturel et tout aussi commode que l’irrégularité dans laquelle nous vivons. Car, il n’y a que le premier pas qui coûte." Etonnante proposition que la réduction de la consommation de bougies, pour le fils d'un marchand de... chandelles qu'était Benjamin Franklin !
mercredi 22 octobre 2025
L'Amérique s'invite au festival Quai des bulles de St Malo
Deuxième festival de bande dessinée en France après celui Angoulême, l'édition 2025 de "Quai des Bulles" met à l'honneur trois auteurs et trois films évoquant l'Amérique. Parmi les 25 BD de sa sélection officielle, deux se déroulent aux Etats-Unis. "Grizzly Jam" (Dargaud) d'Alice Chemama a pour cadre le sublime parc national de Yellowstone, aux confins de l'Idaho, du Montana et du Wyoming. Son auteure, une française trentenaire, y a passé deux mois et demi en résidence. Elle nous fait vivre les émotions et aventures vécues par une jeune fille venue travailler l'été dans le parc. Celle-ci en découvre les beautés et les animaux sauvages, parfois très dangereux. L'occasion d'attirer l'attention sur la protection de certaines espèces peuplant cet espace naturel d'exception, tel le grizzly, une variété d'ours brun.
Avec "Beneath the Trees Where Nobody Sees" (Ankama), roman graphique en 6 volumes de l'américain Patrick Horvath, nous restons dans le monde des animaux. Sauf, qu'ici, ceux-ci réagissent et pensent comme des humains. A commencer par la protagoniste, une ourse brune psychopathe, tueuse en série de la petite ville de Woodbrock. Ses victimes étant extérieures à la petite communauté, rien ne vient troubler son ambiance paisible. Jusqu'au jour où l'un des habitants est assassiné. Ce qui amène la serial-killeuse à mener sa propre enquête, afin que sa folie meurtrière, inconnue des habitants, ne leur soit pas révélée.
Etats-Unis encore, avec le roman graphique "Revoir Comanche" (Editions du Lombard) de Romain Renard qui se voit attribuer le Prix "Coup de Coeur" du festival "Quai des Bulles". En Californie, au 20e siècle, une bibliothécaire sort de sa léthargie un vieux cow-boy, légende du Far-West, qui n'attend plus que la mort. Elle le ramène dans le ranch de son passé et sur les traces de son amour perdu, la belle Comanche. Une bande dessinée mélancolique sur la fin d'un monde, celui des cow-boys, par un amoureux des Etats-Unis et de sa musique.
Egalement festival de l'image projetée, "Quai des Bulles" diffuse deux dessins animés et un long métrage ayant les Etats-Unis pour cadre. A commencer par "Rock O Rico" (1991) de Don Bluth, projeté le 25 octobre 2025, à 15h30, au Palais du Grand Large. L'histoire d'un coq rocker surnommé "Le King", en référence à Elvis Presley, incarné dans sa version française par la voix du chanteur Eddy Mitchell. Ayant oublié de chanter un matin, le coq quitte sa ferme natale, avant d'y revenir pour combattre le hibou Grand Duc qui terrorise la basse-cour.
Avec le film d'animation "Mutafukaz" (2018) de Shojiro Nishimi et Guillaume Renard, adaptation de la bande dessinée éponyme aux éditions Ankama, nous sommes transportés dans la mégalopole de Dark Meat City (Californie), bâtie sur les décombres de Los Angeles ravagée par un tremblement de terre. Une ville gangrenée par le crime, dans laquelle vivotent deux copains entre petits boulots et plans foireux. Ils sont poursuivis par des hommes en noir, croisent les routes d'un chef de gang citant Shakespeare, de catcheurs justiciers et de tueurs à gages. A voir, le 26 octobre 2025, à 11h00, au pôle culturel de la Grande Passerelle (interdit aux moins de 12 ans). A noter qu'une version western de cette histoire, en 5 tomes et une intégrale, a également été publiée par les éditions Ankama.
Nous poursuivons ce tour d'Amérique de "Quai des Bulles", avec la projection d'un long métrage du réalisateur américain Jeremy Saulnier, "Green Room" (2015). Les péripéties d'un groupe de punk rock se produisant dans un club du fin fond de l'Oregon, dont les membres assistent à un meurtre et deviennent des témoins gênants à éliminer. A voir, le 26 octobre 2025, à 11h00, au pôle culturel de la Grande Passerelle (interdit aux moins de 15 ans).
Lors du festival "Quai des Bulles", le Prix Comics de la critique ACBD 2025 sera décerné aux auteurs américains de la bande dessinée "Watership Down" (éditions Monsieur Toussaint Louverture). Nominés au Prix Eisner de la meilleure adaptation pour celle de ce roman de l'écrivain britannique Richard Adams publié en 1972, le scénariste James Sturm et l'illustrateur Joe Sutphin racontent, par l'image, l’épopée d’un groupe de lapins fuyant la destruction de leur garenne en quête d'une terre promise (voir ci-dessous l'adaptation réalisée pour Netflix).
Festival de la bande dessinée et de l'image projetée Quai des Bulles à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) du 24 au 26 octobre 2025
lundi 20 octobre 2025
50 ans après, un photographe français édite les photos des débuts de la chanteuse Patti Smith
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| Patti Smith, en 1975, sur la tombe Jim Morrison, au cimetière du Père Lachaise, à Paris @ Claude Gassian |
Cinquante ans après sa venue à Paris pour la promotion de son premier album "Horses", la chanteuse américaine Patti Smith se produit les 20 et 21 octobre 2025, sur la scène de l'Olympia à Paris. Elle y rejouera en concert l'intégralité de ce disque qui l'a fait connaitre auprès du public français. C'est aussi, à cette occasion, que sort le livre du photographe musical Claude Gassian, consacré aux deux séjours parisiens de Patti Smith, et que débute une exposition dédiée aux portraits que ce dernier a réalisés. Notamment, de stars de la pop des années 1960-70, tels Mick Jagger, Lou Reed et bien sûr Patti Smith.
Le recueil de photos de Claude Gassian est préfacé par Patti Smith elle-même : "Le 10 novembre 1975, jour anniversaire de la mort d’Arthur Rimbaud, mon premier album, Horses, sortait chez Arista Records", écrit la chanteuse, aujourd'hui âgée de 78 ans. "Nous n’avions aucune idée de la manière dont il serait reçu à travers le monde, mais nous étions ravis que l’on nous propose de faire une tournée en Europe. J’étais particulièrement excitée à l’idée de jouer à Paris". Patti Smith décrochera le prestigieux "Prix Charles Gros", avec ce premier album.
Livre "Patti Smith - Horses Paris 1976" de Claude Gassian (Gallimard, 35 euros)
Exposition "Ailleurs, exactement" jusqu'au 22 novembre 2025, à la Galerie Rabouan Moussion à Paris
vendredi 17 octobre 2025
Ace Frehley, cofondateur du groupe de rock américain Kiss, est décédé
Ace Frehley, guitariste solo et cofondateur du groupe new-yorkais de glitter rock Kiss, est décédé, le 16 octobre 2025, à l’âge de 74 ans, suite à une chute à son domicile de Morristown (New Jersey). En 1973, avec le batteur Peter Criss, du guitariste rythmique Paul Stanley et du chanteur Gene Simmons, il avait créé Kiss, un groupe qui se distinguait des autres rock bands par ses maquillages outrageants, ses tenues extravagantes et ses mises en scène avec feux d'artifice et fumigènes. Ace Frehley avait quitté Kiss en 1982, avant de le retrouver en 1996, puis de le quitter définitivement en 2002. C'est lui qui avait créé le logo du groupe, avec ses deux "S" en forme d'éclairs.
C'est en 1979, avec le titre "I Was Made for Lovin' You", premier single de son septième album studio "Dynasty", que Kiss a connu un succès retentissant. Rapidement certifié disque d'or aux États-Unis et disque de platine dans de nombreux pays, il était un titre incontournable des concerts du groupe. Ace Frehley a signé plusieurs morceaux de Kiss devenus cultes, dont “Cold Gin”, "Parasite", “Rocket Ride”, “Shock Me” et "Talk To Me". En 1978, il publiait son premier album solo, dont le hit “New York Groove” est depuis devenu un classique.
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| Ace Frehley en 2016 @ Matt Furman/Redux |
Continuant d'enregistrer des disques, en 2024, Ace Frehley avait publié "10,000 Volts" (vidéo ci-dessous) et travaillait sur un nouvel album de reprises. Son dernier concert a eu lieu en septembre 2025, à l’Uptown Theater de Providence, dans le Rhode Island. C'est seulement début octobre 2025 que le guitariste a annulé sa tournée pour raisons médicales, avant que son état ne se dégrade, à la suite de son accident domestique.
Herve CIRET
mercredi 15 octobre 2025
Deux américains dans la Transat à la voile Le Havre-Fort-de-France
Le 26 octobre 2025, 72 voiliers et 148 skippers s’élanceront du Havre (Seine-Maritime) direction Fort-de-France (Martinique), pour la plus célèbre des transatlantiques en double, la Café-L'Or (ex- Transat Jacques Vabre). Classés en quatre catégories (Ultim, Ocean 50, Imoca, Class40), les premiers bateaux devraient atteindre leur destination - sur quatre parcours différents - vers le 6 novembre 2025. Dans la liste des navigateurs, 18 femmes, 14 nationalités différentes et 50 débutants dans cette course au large à la voile.
Parmi les 148 concurrents, deux skippers américains : Jay Thomson, sur le Class40 "#Empowher". En 2023, au Cap Lizard, ce californien de 40 ans est devenu le premier navigateur à relier les deux côtés de l’Atlantique sur Mini 6,50 mètres. en 17 jours, 9 heures, 57 minutes et 43 secondes. D'origine italienne, Francesca Clapcich, désormais citoyenne américaine, vit en Utah et barrera le "11th Hour Racing". Elle est l’une des rares navigatrices à avoir participé à l’Ocean Race, une course triannuelle conduisant des équipages internationaux autour du monde. Après avoir servi 9 ans dans l'armée de l'air italienne, Francesca Clapcich a participé à deux Jeux Olympiques à la voile (2012 et 2016), dans la classe Laser.
Accueillant, du 17 au 26 octobre 2025, le village départ de la Transat Café-L'Or, la ville du Havre propose dix jours d’animations gratuites. L'occasion de rencontrer les plus grands marins de la course au large et d'admirer leurs voiliers dans le bassin Paul Vatine durant les vacances de la Toussaint.
Herve CIRET
Transat Café-L'Or, départ du Havre le dimanche 26 octobre 2025 à 14h00
lundi 13 octobre 2025
Columbus Day : jour férie célébrant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb
Le jour de Christophe Colomb (Columbus Day) est une date fériée fédérale durant laquelle se déroulent d'immenses parades dans nombre de villes américaines. Les administrations et les écoles sont donc fermées à cette occasion. La première cérémonie d’hommage au célèbre navigateur et explorateur a eu lieu en 1792, soit 300 ans après sa découverte des actuels Bahamas. Ce dernier croyait être arrivé aux Indes et appela ses habitants, les Indiens. Christophe Colomb étant d'origine italienne, les Italo-Américains ont vu en lui un vrai héros. C’est pourquoi, les premières célébrations du "Columbus Day", en 1866 à New-York, en 1869 à San Francisco (Californie), ont eu lieu, essentiellement au sein de la communauté italo-américaine.
En 1907, le Colorado a été le premier État à célébrer cette fête. Il faut attendre 1937 pour que le "Columbus Day" soit décrété fête nationale américaine par le président Franklin Roosevelt. Et ce n'est qu'en 2007 que le président George W. Bush fixe officiellement, ce jour d'hommage à Christophe Colomb, au deuxième lundi du mois d’octobre, soit en 2025, le 13 octobre. A partir des années 1990, le "Columbus Day" est l'objet de polémiques, en raison du rôle jugé colonisateur de Christophe Colomb. Plusieurs États et municipalités choisissent de célébrer, à la place, l’"Indigenous People's Day", en hommage aux populations amérindiennes.
dimanche 12 octobre 2025
Disparition de l'actrice Diane Keaton, égérie de Woody Allen
L'actrice américaine Diane Keaton est décédée à Los Angeles (Californie), le 11 octobre 2025, à l'âge de 79 ans. Elle est devenue célèbre en 1972, pour son rôle d'épouse de Michael Corleone (Al Pacino), dans "Le Parrain" (The Godfather) de Francis Ford Coppola, aux côtés de Marlon Brando, James Caan et Robert Duval. Cinq ans plus tard, Diane Keaton est oscarisée pour son rôle dans "Annie Hall" (1977) de Woody Allen, dont elle devient l'égérie, durant nombres des films du réalisateur new-yorkais.
Née Diane Hall, en 1946, d'un père ingénieur et d'une mère au foyer, Diane Keaton était l'aînée d'une fratrie de quatre enfants. Après avoir joué au théâtre et suivi des études d'art dramatique, l'artiste fait ses débuts au cinéma. Avec "A la recherche de Mister Goodbar" (1977), au côté de Richard Geere, elle casse son image de petite fille modèle en incarnant une sage enseignante, en apparence, s'aventurant dans les quartiers chauds de Chicago, en quête d'expériences sexuelles débridées. En 1981, l'actrice est à l'affiche de "Reds" de et avec Warren Beaty - biopic sur le journaliste communiste américain John Reed - qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.
En 1996, on retrouve Diane Keaton aux côtés de Meryl Streep et Leonardo DiCaprio dans le drame familial "Simples secrets", qui lui permet, à nouveau, de décrocher une nomination aux Oscars. Même chose avec "Tout peut arriver", en duo avec l'acteur Jack Nicholson. Mais, c'est avec "Le Club des Ex", aux côtés de Bette Midler et Goldie Hawn, que Diane Keaton relance sa carrière, en interprétant une quinquagénaire quittée par son mari, pour une femme plus jeune.
Dans les années 2000, Diane Keaton se consacre à la production et à la réalisation, notamment à la télévision. Elle produit 13 épisodes de la série télévisée "Pasadena" et participe à la production du film "Elephant" de Gus Van Sant. Ces dernières années, l'actrice vivait reclue dans sa maison du quartier de Brentwood, à Los Angeles. Elle aura vécu plusieurs histoires d'amour, avec Woody Allen, Al Pacino et Warren Beatty, sans avoir d'enfants. Cependant, elle laisse derrière elle une fille, et un garçon qu'elle avait adoptés, à la fin des années 1990 et au début des années 2000.
Herve CIRET

















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