mardi 15 juillet 2025

Ardisson, sa relation chaotique avec l'Amérique

 

La relation de Thierry Ardisson avec les Etats-Unis semble avoir toujours été chaotique. Il s'y rend en 1978, alors qu'il travaille depuis près de dix ans dans la publicité. "J'ai été très heureux dans la pub, mais sa finalité me semblant inintéressante, j'ai commencé à me droguer", raconte l'animateur, en 2022"Je suis parti aux États-Unis, dans un endroit où j’étais sûr de ne pas en trouver. Mais j’en ai bavé pendant trois mois". Une expérience dont Ardisson s'inspire pour son troisième roman "Rive droite" (1983). Après New York, c'est en Californie que son héros, familier des produits stupéfiants, décide de ressusciter, seul le Far-West américain trouvant grâce à ses yeux.

A la fin des années 1970, après avoir découvert que sa première épouse le trompe, Thierry Ardisson tente de se suicider, en essayant de se jeter d'une fenêtre d'un hôtel new-yorkais. En 1995, l'animateur se fait arrêter à son arrivée à l'aéroport de Cincinnati (Ohio), pour détention d'un gramme de haschisch. Après un jour de prison, il est renvoyé en France. Cinq ans plus tard, Thierry Ardisson revient à New-York. Les douaniers américains le renvoient à nouveau dans son pays, car ils n'ont pas oublié sa précédente infraction. Une troisième fois, il se rend aux USA, en compagnie de son fils. Heureusement, ayant pris la précaution de se munir d'un visa, il a pu entrer sereinement aux Etats-Unis.

 

Amérique encore, en 2002, avec l’interview de l’actrice américaine Milla Jovovich, sur le plateau de son émission "Tout le monde en parle" (France 2). Alors qu'elle vient faire la promotion de son film "Resident Evil", Thierry Ardisson évoque les démêlés judiciaires de son père, incarcéré durant huit ans aux États-Unis pour fraude à l’assurance. Une information rendue publique qui amène l'actrice à quitter le plateau de l'émission, les larmes aux yeux. "C’est vrai que lui balancer cette histoire, qui a dû être épouvantable pour elle quand elle était petite, n’était pas la meilleure chose à faire", reconnaît plus tard Ardisson. 

 

En 2002, toujours dans "Tout le Monde en parle", l'animateur invite l'écrivain Thierry Meyssan pour son livre "L'effroyable imposture", sur les attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis. Ce dernier affirme qu'ils n'ont pas été commis par Al-Qaïda, l'organisation terroriste dirigée par Ben Laden, mais par le complexe militaro-industriel américain. Il est alors reproché à Thierry Ardisson de ne pas avoir invité de contradicteurs de l'écrivain et d'avoir présenté l'ouvrage, comme un livre disant la vérité. 

Thierry Ardisson, aux Emmy Awards 2023 à New-York, au côté de son épouse, Audrey Crespo-Mara

En novembre 2023, Thierry Ardisson fait le déplacement à New-York pour la nomination de sa dernière émission "Hôtel du temps" (France 3) aux Emmy Awardsrécompensant les meilleurs programmes télévisés et de streaming, hors États-Unis. S'il ne décroche pas de prix, l'animateur prouve avec le concept de l'émission (interviews de stars disparues, grâce à la reconnaissance faciale basée sur l'intelligence artificielle), qu'il reste un concepteur novateur en matière de programmes.

Herve CIRET 


dimanche 13 juillet 2025

Depuis 1906, les Américains fêtent le 14 juillet français

 

C'est la ville de Kaplan, en Louisiane - origines françaises obligent - qui a célébré, en 1906, le premier "Bastille Day". Cette appellation fait référence à la prise de la célèbre prison par les révolutionnaires, le 14 juillet 1789 et permet de ne pas la confondre avec le 4 juillet, jour de la fête nationale de l'indépendance américaine.

Si un "Bastille Day" est ensuite organisé à New-York en 1917, c’est surtout entre les deux guerres mondiales, grâce aux restaurateurs français installés aux Etats-Unis, que la célébration de cette fête se répand dans tout le pays. Notamment, à travers l'organisation de courses de garçons de café, plateaux et verres en main, qui ont également lieu en France à cette époque. 

Au total, ce sont plus d'une cinquantaine de villes américaines qui fêtent le 14 Juillet. Mais, contrairement à la fête nationale française, aucun feu d’artifices n'est tiré pour le "Bastille Day" américain, ceux-ci étant réservés pour l'Independence Day, le 4 Juillet.

Herve CIRET

 

dimanche 6 juillet 2025

Michael Madsen ne jouera plus les méchants à l'écran


Connu pour ses rôles de méchants dans les films de Quentin Tarantino, l'acteur américain Michael Madsen a été retrouvé mort d'un arrêt cardiaque, le 3 juillet 2025, à son domicile à Malibu (Californie), à l'âge de 67 ans. Ayant débuté sa carrière dans les années 1980, il a connu le succès public, en 1992, avec son rôle de "Mr. Blonde" dans Reservoir Dogs, le premier long-métrage du réalisateur Quentin Tarantino. L'année précédente, il incarnait le petit ami de Susan Sarandon, dans le cultissime Thelma et Louise (1991). On retrouve l'acteur, en 1996, dans le polar Les Hommes de l’ombre et le western Wyatt Earp

Michael Madsen au côté de Kevin Costner dans le western "Wyatt Earp"

Dans les années 2000, Michael Madsen est à l'affiche de Kill Bill 1 & 2 de Tarantino, puis du western Les 8 salopards et de l'hommage de ce dernier au cinéma des années 1970, Il était une fois à Hollywood. Jusqu'en 2020, l'acteur est apparu dans des séries télévisées et des jeux vidéos. En 40 ans de carrière, l'acteur aura tourné dans plus de 300 films.

Herve CIRET

 

jeudi 3 juillet 2025

Il y a 249 ans naissaient les Etats-Unis d'Amérique


Exemplaire de la 1ère édition de  la constitution (1781)
 
Le 4 juillet, tous les américains, partout dans le monde, célèbrent l'Independence Day. La fête nationale commémore le jour où, en 1776, les insurgés ont publiquement déclaré les 13 états de la Côte Est de l'Amérique du Nord, indépendants du royaume de Grande-Bretagne. Parmi les rédacteurs de la déclaration d'indépendance américaine, se trouvait Thomas Jefferson, qui a été, par la suite, ambassadeur en France. Cet évènement, qui s'est produit il y a 249 ans, est l’occasion de festivités et de cérémonies célébrant l'histoire du pays, son gouvernement et ses traditions. Feux d'artifice, parades, mais aussi barbecues, pic-nics, matchs de baseball, sont organisés pour célébrer ce jour férié pas comme les autres.
 

En plus de l'hymne national, "The Star-Spangled Banner", cette fête est l'occasion d'entonner des chants traditionnels : "America the Beautiful", "God Bless America" ou encore, "This Land Is Your Land", "Yankee Doodle", si on est du Nord des Etats-Unis et "Dixie" si on habite le Sud. Certaines paroles de ces chansons évoquent la guerre d'indépendance au 18e siècle ou la seconde guerre d'indépendance de 1812.
 

Chaque 4 juillet, au cimetière de Picpus à Paris, un représentant de l'Ambassade des Etats-Unis se recueille sur la tombe du Marquis de La Fayette. Une tradition remontant à l'entrée en guerre des USA, en 1917, à l'occasion de laquelle le Général Pershing, commandant en chef du Corps expéditionnaire américain, rendit hommage au héros français de la Guerre d’indépendance américaine. Depuis, un drapeau américain flotte sur la tombe du héros de Yorktown.

Herve CIRET

dimanche 29 juin 2025

Jack Betts, l'autre Clint Eastwood des westerns spaghetti

 

Il n'y a pas que Clint Eastwood à avoir fait carrière en tant qu'acteur américain dans les westerns italiens. Jack Betts - décédé le 19 juin 2025 à Los Osos (Floride) à 96 ans - a joué dans de nombreux westerns spaghetti, tournés dans les paysages désertiques du sud espagnol. L'acteur commence sa carrière dans les années 1960, dans des séries TV western américaines, telles Bonanza et Gunsmoke, sous le pseudonyme de Hunt Powers. Son premier grand rôle au cinéma, il l'obtient dans Sugar Colt, un western spaghetti diffusé sur Arte, le 29 juin 2025 (vidéo ci-dessous). Au début des années 1970, on  le retrouve dans une douzaine de classiques italiens du genre, tels que Django et Sartana, Nevada Kid, L'Homme à la Winchester d'Or.

Jack Betts (à gauche) au côté de William Defoe dans "Batman For Ever" 1995

Après une période. de moindre activité dans les années 1980, Jack Betts revient sur le devant de la scène, dans les films fantastiques Batman For Ever (1995) et Spider-Man (2002), inspirés des super-héros de comics américains. Dans ce dernier  long-métrage, c'est la réplique "Vous êtes viré, Norman !" - lors d'un conseil d'administration où il s'oppose à l'acteur William Defoe - qui le rend célèbre après du public. L'acteur a fait également des apparitions dans les séries TV Cold Case, Les Feux de l'Amour, Friends, Mentalist et Monk.

Herve CIRET

vendredi 27 juin 2025

Lalo Schifrin, compositeur de musiques de films et séries célèbres est mort

 

Les génériques des séries TV "Mission Impossible", "Mannix", "Starsky et Hutch" ou encore les bandes originales des films "Bullitt" (Steve McQueen) et "L'Inspecteur Harry" (Clint Eastwood), c'était lui. Le compositeur et pianiste américain Lalo Schifrin est décédé, le 26 juin 2025, à Los Angeles (Californie), à l'âge de 93 ans. Né à Buenos Aires (Argentine) dans une famille de musiciens classiques, il s'est très vite détourné de ce style musical. "Je ne cesse de le dire et ce n'est pas un snobisme : j'ai grandi dans la musique classique, mais j'ai choisi les deux arts du 20e siècle, le cinéma et le jazz", aimait à rappeler Lalo Schifrin

Clint Eastwood et Lalo Schifrin lors de sa remise d'Oscar honoraire en 2018

En 1952, après des études au Conservatoire de Paris et des concerts dans les clubs de jazz de St Germain-des-Prés, Lalo Schifrin enregistre des disques de musique latino pour les disques Vogue et d'Eddie Barclay. Ensuite, sous contrat avec le lable de jazz Verve, propriété des studios hollywoodiens de la MGM, le pianiste finit, tout naturellement, par composer pour le cinéma et la télévision. En 1965, il compose la bande originale du film "Le Kid de Cincinnatti", avec Steve McQueen, chantée par Ray Charles. En 1968, ce sera celle de"Bullitt", toujours avec le "King of Cool". 

 

Après avoir composé le générique des séries télévisées "Des agents très spéciaux", "Mission impossible", "Mannix", "La Grande vallée", "Starsky et Hutch", Lalo Schifrin est reconnu pour ses musiques de films. Les années 1970-1980 le verront composer pour de nombreux films avec les acteurs Clint Eastwood (L'inspecteur Harry, Joe Kidd, Magnum Force, etc), Bruce Lee (Opération Dragon) ou Jackie Chan (Le Chinois) et aux côtés de grands réalisateurs américains, tels Don Siegel, John Sturges et Sam Peckinpah. Sa dernière oeuvre pour le cinéma date de 2007, pour le 3e volet de la saga "Rush Hour", dont il avait déjà composé la musique des deux premiers opus. Parallèlement, il mène une carrière de chef d'orchestre classique et écrit plus de soixante compositions. Bien que nommé six fois pour l'Oscar de la meilleure musique de film, Lalo Schifrin ne l'obtiendra jamais. Il doit attendre 2018 pour se voir décerner un Oscar d'honneur, en reconnaissance de sa contribution influente à la musique de film.

Herve CIRET 

jeudi 26 juin 2025

Belleau Wood : bataille fondatrice des Marines américains



Le 26 juin 1918 est une date de la Première guerre mondiale particulièrement honorée par le corps des Marines américains. Ce jour-là, dans le bois Belleau (Aisne), au Nord-Est de Paris, une unité composée du 23rd Infantry Regiment et de la 4th Marine Brigade met fin à près d'un mois de durs combats, suite à la contre-offensive allemande, dans la région de Château-Thierry. Les soldats du corps expéditionnaire américain font 800 prisonniers, s'emparent de 35 mitrailleuses et de leurs réserves de munitions et reprennent le village proche de Bouresches.  
 
 
"En raison de la brillante conduite de la 4e brigade des Marines de la 2e division d'infanterie des Etats-Unis, qui a enlevé de haute lutte Bouresches et le point d'appui du bois Belleau, défendu avec acharnement par un adversaire nombreux", déclare alors le général Degoutte, commandant la 6e armée française, "il est décidé que dans toutes les pièces officielles, le bois Belleau portera le nom de bois de la brigade des Marines."

Jusqu'à la Seconde guerre mondiale (1939-1945), la bataille du bois Belleau fut celle où le corps des Marines perdit le plus grand nombre d'hommes, depuis sa création en 1775, durant la guerre d'Indépendance américaine. C'est pourquoi, elle est considérée comme le premier engagement majeur, et donc fondateur, de cette unité d'élite. Le cimetière américain du bois Belleau abrite plus de  2 000 sépultures et sa chapelle accueille les noms d'un millier de soldats dont les corps n'ont jamais été retrouvés ou identifiés. 
 
 
En 1942, durant la guerre du Pacifique, en souvenir de cette bataille, un porte-avions américain prend le nom de "USS Belleau Wood" (photo ci-dessus). Passé sous pavillon français, en 1950, le navire conserve le nom de "Bois Belleau". Enfin, de 1978 à 2005, un porte-hélicoptères de la flotte américaine du Pacifique a porté ce nom, commémorant ainsi un moment crucial de l'histoire combattante des Etats-Unis.

jeudi 19 juin 2025

Au large de Cherbourg, un combat naval de la guerre de Sécession


En 1864, l'année même où cette bataille navale a eu lieu, le peintre Edouard Manet l'immortalise dans un tableau (ci-contre). Le 19 juin 1864, au large de Cherbourg (Manche), dans le cadre de la guerre de Sécession américaine (1861-1865), un navire sudiste (CSS Alabama) et un bâtiment nordiste (USS Kearsarge) s'affrontent.

Construite deux ans plus tôt, dans un chantier de Liverpool (Angleterre) et armée de huit canons, la corvette à vapeur sudiste est particulièrement redoutée des navires nordistes. Constituée d'un équipage anglais, mais commandée par des officiers confédérés, elle a à son actif l'arraisonnement de 447 navires marchands, l'incendie de 520 autres et le naufrage d'une canonnière (Hatteras) de l'US Navy nordiste, au large des côtes américaines du Texas.

C'est alors qu'il sort du port de Cherbourg, où il a fait le plein de charbon, que le CSS Alabama est pris en chasse par l'USS Kearsarge, dépêché par le gouvernement nordiste, depuis les Pays-Bas où il faisait escale. Attiré par ce duel annoncé par voie de presse, un public nombreux - parmi lequel le peintre Manet - s'est massé sur les hauteurs de la ville normande ou a loué des barques de pêcheurs, pour être au plus près de ce combat naval exceptionnel.
 

CSS Alabama

Le navire sudiste est le premier à ouvrir le feu. La canonnade dure plus d'une heure, au cours de laquelle plus de 500 coups de canons sont échangés. Mais, le bâtiment nordiste est plus précis dans ses tirs et parvient à couler la corvette à vapeur sudiste, après plusieurs tirs atteignant sa coque, au niveau de sa ligne de flottaison. Le combat fait 29 victimes à bord du navire sudiste et une seule côté nordiste. Trois d'entre elles sont enterrées dans le cimetière de Cherbourg.  
 
USS Kearsarge
120 ans après cette bataille navale, la Marine nationale française retrouve l'épave du CSS Alabama, à dix kilomètres à peine de l'entrée de la rade de Cherbourg. 300 objets, dont la cloche du navire, sont remontés à la surface. Trouvés sous l'un des canons, des fragments de mâchoire sont inhumés au cimetière de Mobile (Alabama). Bien que se trouvant dans les eaux territoriales françaises, le gouvernement américain a revendiqué la propriété de l'épave. Parce que l'Alabama s'est rendu à son adversaire en amenant son pavillon, dans une zone, à l'époque, hors des eaux territoriales françaises. C'est pourquoi, l'épave fait partie des lieux officiels américains de mémoire de la guerre de Sécession.
 
Herve CIRET
 
Le récit de la bataille navale en vidéo (anglais)
 

mercredi 18 juin 2025

Juneteenth, jour férié aux Etats-Unis

  

Le 19 juin 2025, les Américains profitent d’un jour férié fédéral instauré en 2022 par le Président Joe Biden. Onzième jour de ce type et désormais appelé "Juneteenth" (19e jour de juin), il était déjà célébré par 41 Etats américains. Notamment, au Texas, depuis 1979, afin de commémorer l’émancipation des derniers esclaves de cet Etat. En effet, c’est le 19 juin 1865 que l’armée Nordiste, victorieuse de la guerre de Sécession, annonçait aux derniers esclaves de la ville texane de Galveston qu’ils étaient libres.
 


Jusqu’ici la Maison Blanche a longtemps hésité à ajouter cette fête au calendrier national, même si de nombreux Etats la célébraient déjà, sous le nom de "Emancipation" ou "Freedom" Day. Depuis la création du "Martin Luther King Jr Day", en 1983, le calendrier américain des jours fériés fédéraux n’avait connu aucun changement. Et pour l'heure, "Juneteenth" n'est pas remis en cause par l'actuel président des Etats-Unis, Donald Trump.
Herve CIRET


lundi 16 juin 2025

Des enregistrements du "King" des années 1970

 

"Sunset Boulevard", un coffret regroupant des enregistrements d'Elvis Presley à Los Angeles (Californie) et à Las Vegas (Nevada), entre 1970 et 1975, va paraître le 1er août 2025. Comprenant 5 CD, il réunit près de 90 raretés, dont plus de la moitié n’a jamais été publiée officiellement aux États-Unis. Les deux premiers disques de ce coffret - qui vont également sortir sous la forme d’un double album - contiennent des tubes du "King", interprétés avec son groupe de l'époque au rythme groovy et funky. On y retrouve des titres tels "Burning Love", "T-R-O-U-B-L-E", "Always on My Mind", "Woman Without Love", etc. L'intérêt de "Sunset Boulevard" est de proposer de nouveaux mixages de chansons supprimant les sons additionnels, afin d'obtenir un son plus direct.

Les trois autres CD du coffret contiennent des enregistrements captés lors de répétitions d'Elvis Presley, à Las Vegas, entre 1970 et 1974. On y retrouve notamment des interprétations des tubes du "King" : “Polk Salad Annie", "That’s All Right”, et des reprises telles "Johnny B. “Goode", "Bridge Over Troubled Water", "Proud Mary", "Promised Land". Accompagné d'un livre, le coffret "Sunset Boulevardcontient des photos inédites, ainsi que des commentaires de Colin Escott, historien de la musique, spécialiste du rock'n roll américain et la musique country.

Herve CIRET