Bien que la revendication d'une fête du Travail est venue des syndicats américains, à la fin du 19e siècle, curieusement, les États-Unis ne la célèbrent pas le 1er mai, comme dans de nombreux pays. La première proposition de "Labor Day" serait due à Peter J. McGuire, secrétaire général de la Confrérie des charpentiers et des menuisiers, afin d'honorer "Ceux qui de la nature brute ont taillé et ouvragé toute la splendeur que nous contemplons". Le premier défilé de la fête du Travail, organisée par 10 000 ouvriers new-yorkais, eut lieu le mardi 5 septembre 1882. Depuis 1894, les Etats-Unis la commémorent le premier lundi de septembre, date moins controversée politiquement. Ici, ni défilés syndicaux ni brins de muguet. Le "Labor Day" est l'occasion de profiter du dernier barbecue de l'été, d'admirer des parades de rue et d'assister à des évènements sportifs, avant la reprise du travail et des cours pour les enfants.
Comme il s'agit d'un jour férié fédéral, le jour du "Labour Day", tous les bureaux des gouvernements nationaux, étatiques et locaux sont fermés. En 2025, la fête du Travail américaine est marquée par une proclamation du Président des Etats-Unis. "Depuis les débuts de l'histoire américaine, l'avenir de notre nation a été façonné par le savoir-faire, la détermination et la résilience inébranlable des travailleurs américains", affirme Donald Trump. "Des premiers colons, qui ont jeté les bases d'une nouvelle nation, aux innovateurs qui ont construit nos chemins de fer, nos aciéries et nos gratte-ciels, la grandeur de l'Amérique a toujours reposé sur la force de sa main-d'œuvre".
Herve CIRET
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