vendredi 17 avril 2020

Les influences américaines de Daniel Bevilacqua alias Christophe



Même s'il ne les jamais oubliées par la suite, les premières influences américaines de Christophe sont peu connues du grand public : l'amour du blues, du rock et des belles voitures made in USA des années 1950-1960. Après ses premières idoles bien françaises, telles Edith Piaf ou Gilbert Bécaud, l'adolescent, né au lendemain de la Seconde guerre mondiale, découvre les bluesmen noirs Robert Johnson et John Lee Hooker, dont il collectionnera plus tard les vinyles en 78 tours. Puis, c'est la révélation avec le rock 'n roll de Bill Haley and his Comets, de Little Richard et Elvis Presley.


En 1961, à 16 ans, Daniel Bevilacqua créé son premier groupe, Danny Baby et les Hooligans. Il en est le chanteur et y tient la guitare et l'harmonica, en reprenant des standards de Gene Vincent et Elvis Presley. Mais, aussi, en simulant des paroles en anglais en chantant en "yaourt". En 1963, son premier enregistrement quatre titres en 45 tours, est bien évidemment très connoté musique noire américaine. Que ce soit "Cette fureur de vivre" (vidéo ci-dessus) - allusion au film éponyme avec James Dean - "Se dire adieu", "Reviens Sophie" et "Ca ne fait rien" (vidéos ci-dessous). Mais, Christophe est-il trop en avance sur la mode de l'époque ? ("Noir c'est Noir" de Johnny Hallyday, adaptation en français d'un titre américain, ne sortira que trois ans plus tard). Toujours est-il que la chanson ne séduit pas le public français. Ensuite, arrive "Aline", et sa carrière prend alors son envol... Daniel Bevilacqua nous a quitté le 16 avril 2020.


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