Connue sous le nom de
bataille des caps de Virginie, c'est un épisode naval décisif de la guerre
d'indépendance américaine, qui s'est déroulé, il y a 242 ans, le 5 septembre 1781, dans
la baie de Chesapeake, le plus grand estuaire des Etats-Unis. Le vice-amiral britannique, Thomas Graves, tentait de secourir les
troupes du général Charles Cornwallis, bloquées à Yorktown (Viriginie),
au fond de la baie de Chesapeake, suite au blocus maritime instauré par
les insurgés, avec l'appui de navires français.
Lieutenant-général
des armées navales françaises, l'amiral François Joseph Paul de Grasse,
grâce à des tirs précis et un sens particulier de l'esquive, endommage six vaisseaux anglais. Ce qui oblige le vice-amiral britannique, à cesser le combat. La
victoire française empêche la Royal Navy de secourir
les troupes britanniques. Ce qui entraîne la chute de la ville de Yorktown. Elle évite
également toute attaque des renforts et des convois de provisions, destinés aux insurgés américains, acheminés depuis Newport (Rhode Island) et les Antilles françaises. Entre le 18e et le 19e siècle, la bataille navale de Chesapeake est l'une des rares défaites navales de
la Royal Navy britannique. Elle permait également à la France de récupérer certaines
de ses colonies perdues, en 1763, dont Sainte-Lucie et Tobago, aux Antilles.
Herve CIRET
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