Du 19 au 23 mai 2017, des Indiens de la réserve Sioux de Standing Rock (Dakota du Nord et
du Sud) sont présent à Paris, dans le cadre d'une tournée
européenne de protestation contre la construction d'un pipe-line (Dakota
Access Pipe Line) sur leurs terres ancestrales. Leur but : demander le désinvestissement des banques qui soutiennent ce projet, parmi lesquelles 4 banques françaises: Crédit Agricole, BNP Paribas, Natixis et la Société Générale.
Mais, les activistes indiens ne vont pas se contenter de manifester pacifiquement devant les locaux des investisseurs concernés. Ayant acheté des actions des différentes banques françaises, ils ont prévu d'assister, le 23 mai 2017, à leurs
assemblées générales, afin de
leur demander de se désinvestir du Dakota Access Pipe Line (DAPL). Lancée en décembre 2016, la campagne
demandant à la Société Générale de se désinvestir de ce projet aurait reçu le soutien de 10 000 personnes s'étant engagées à boycotter cette banque. D'autres projets similaires à celui du Dakota seraient également contestés, comme le pipeline Keystone XL ou le
terminal Texas LNG.
Le
22 mai 2017, à 19h30 à la Bourse
du Travail à Paris a lieu une soirée débat avec les défenseurs de Standing Rock. D'ici le
14 juin 2017, les Indiens Sioux de cette réserve iront à la rencontre de soutiens européens également, à Bruxelles (Belgique),
Bonn et Cologne (Allemagne), Amsterdam (Pays-Bas), Genève (Suisse), Barcelone et Madrid (Espagne). Fin 2016, l’administration Obama avait suspendu le permis de
construire du "Dakota
Access Pipe Line", mais l'élection de Donald Trump a
relancé sa construction. Lors de la reprise des
travaux qui, selon les Indiens, menaçait des sites sacrés, des affrontements ont eu lieu
à Cannon Ball (Dakota du Nord). Mais, le 4 décembre 2016, le corps des ingénieurs de
l’armée américaine annonçait qu'il refusait, à la société
pétrolière, le permis de forage sous la rivière Missouri.
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