Nashville ou Greneville, où sont les racines du guitariste breton Gildas Arzel ? Avec ce nouvel album, il revient aux sources de la musique country qui avaient tant inspiré le groupe de blues-rock Canada, dans lequel il chantait, à la fin des années 1980.
Partant de l'analogie du nom du village de la Beauce où il réside, avec celui de la localité de Greeenville (Caroline du Sud), non loin de Nashville (Tennessee), Gildas Arzel revisite des classiques de la country : De "Ireland's Green Shore" de Tim O'Brien à "Walls of Time" et "The Darkest Hour is Just Before Dawn" d'Emmylou Harris, en passant par "Today I Started Loving You Again" de Merle Haggard and Bonnie Owens, "Street Corner Stranger" de Larry Rice ou "Little Magie" des Stanley Brothers, "How I Love You" d'Engelbert Humperdinck ou le traditionnel "Talk About Suffering".
Le guitariste finistérien reprend également "Lodi" de John Fogerty de Creedence Clearwater Revival, "C'est la vie (You Never Can Tell)" de Chuck Berry et "Massachussets" des Bee Gees, période "Flower Power". Seul titre qui déménage un peu, "The Tulsa Shuffle" des Tractors, avec ses cuivres à la "Muscle Shoals". Les fans du groupe Canada seront quelque peu déçus de tant de quiétude.
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