vendredi 21 avril 2017

Le TGV blues-rock de Gaëlle Buswel a réussi son entrée en gare


En attendant de découvrir la chanteuse blues-rock, Gaëlle Buswel, lors de sa tournée européenne, à partir du 18 mai 2017, voyageurs et badauds de passage, le 21 avril 2017, à la gare SNCF Saint-Lazare à Paris, ont pu l'écouter en concert acoustique, durant plus d'une heure, accompagnée par l'un de ses guitaristes, Michaal Benjelloun et... un magnifique cacatoes blanc, un oiseau cousin du perroquet. Interview express en gare, avec l'intéressée, juste avant son set acoustique.

D'où vient votre amour des Etats-Unis ?

De mon enfance, car j'ai subi les influences musicales de mes parents, qui écoutaient de la musique des sixties et des seventies et étaient fans du festival Woodstock. J'ai donc grandi avec la musique de Janis Joplin, Led Zeppelin, ZZ Top, Joe Cocker et Neil Young. Donc, pour ce qui est de musique américaine, j'ai été bien servie.

 
Comment en êtes-vous venue à vous produire avec un groupe ?

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait de la musique et puis, à un moment donné, j'ai travaillé avec un groupe qui s'appelait Claymone avec lequel je faisais du blues-rock et je partais en tournée un peu partout. Pendant l'un de nos concerts en Normandie, j'ai rencontré un bluesman américain qui s'appelle Neal Black, qui m'a pris sous son aile pour pouvoir lancer ma carrière solo. Depuis, j'ai sorti trois albums, dont le dernier "New Day's Waiting", qui vient d'être publié et je tourne depuis de nombreuses années un peu partout avec mes musiciens. Dernièrement, nous étions en Arizona, aux Etats-Unis, puis au Danemark, avant de poursuivre notre tournée européenne à la mi-mai 2017.

Vous écrivez et composez de plus en plus vos chansons ?

Oui, je collabore de plus en plus sur mes derniers albums, parce que je trouve cela très enrichissant et je travaille aussi avec des paroliers américains, notamment, comme Angela Randall. Je fais également de plus en plus de collaborations avec mes musiciens et je trouve cela super. Parce que je compose, j'écris, mais c'est toujours plus positif quand quelqu'un vient mettre une touche supplémentaire et que l'on dit : là c'est encore mieux et ça c'est classe !

A l'école, vous aviez des prédispositions pour l'anglais ? 

Oui, je me débrouillais plutôt pas mal en anglais et mes voyages ont complété ma pratique de la langue. Et puis, le fait que ma grand-mère soit anglaise et l'influence de la musique américaine qu'écoutaient mes parents, cela m'a beaucoup aidé pour écrire les paroles de mes chansons.

 
Aux Etats-Unis, vous avez fait une rencontre à l'origine de l'un des titres de votre dernier album, "No One Else" ?

En effet, lors de l'un de mes road-trips, j'ai rencontré David Quick dans une jam et il m'a offert l'une de ses chansons. Deux mois plus tard, je suis retournée aux Etats-Unis pour le retrouver et enregistrer cette chanson avec lui. Donc, cela a été un beau challenge et quelque chose d'unique, c'est pourquoi on y ressent quelque chose d'émotionnel. Cette chanson a déclenché le lancement de toute l'écriture de mon nouvel album.

Propos et photos recueillis par Herve CIRET
  
Gaëlle Buswel - album "New Day's Waiting" et en tournée, à partir du 18 mai 2017

 

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