jeudi 20 octobre 2016

Wonder Woman rempile pour l'ONU


Une super-héroïne de comics américains des années 1940, recrutée comme ambassadrice pour défendre l'émancipation des femmes ? C'est le choix de l'Organisation des Nations Unies (ONU), que son secrétaire général, Ban Ki-Moon, a officiellement annoncé , le 21 octobre 2016, aux côtés de la présidente de Detective Comics Entertainement, qui représente l'éditeur de cette bande dessinée, vieille de 75 ans, aussi célèbre aux Etats-Unis que Superman et Batman, adaptée à la télévision, avec Lynda Carter, dans le rôle-titre.

Pourquoi un personnage imaginaire et non une personnalité bien réelle ?  Parce qu'à l'image de la série "Star Trek", la science-fiction peut véhiculer des messages positifs, rétorque l'ONU. "Wonder Woman a été conçue par William Marston, dans le but de promouvoir, au sein de la jeunesse un modèle de féminité forte, libre et courageuse, pour lutter contre l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes", précise l'organisationEn créant, en 1941, le personnage de Wonder Woman, William Marshton, alias  Charles Moulton, propose à l'époque une sorte d'anti-Superman.  
Durant le second conflit mondial, vêtue de son body rouge et de son short étoilé, la super-héroïne participe à l’effort de guerre, en incitant les américaines à s’engager dans l’US Navy et à se montrer courageuses et travailleuses, si elles demeurent au pays. Wonder Woman neutralise ses ennemis avec un lasso magique et se protège des tirs, grâce à ses bracelets à l'épreuve des balles. En 2017, du fait de la célébration du centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis, lors du premier conflit mondial, l'on retrouvera Wonder Woman au cinéma, combattant sur le front, aux côtés des "Sammies" américains. C'est l'actrice-mannequin israélienne, Gal Gadot, qui interprète la super-héroïne. 
Herve CIRET


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire