lundi 9 mai 2016

Leyla McCalla : du folk-blues Cajun mâtiné de rythmes créoles



Suite de Bach, blues du sud des Etats-Unis ou mélodie folk, Leyla McCalla peu tout jouer avec son violoncelle, son banjo ou sa guitare. Car, le métissage des musiques, cette américaine de New-York, née il y a 31 ans, de parents Haïtiens et ayant vécu un temps au Ghana, elle connaît. Pas étonnant donc que son folk-blues se teinte de sonorités créole et cajun, depuis qu'elle s'est installée à la Nouvelle Orléans, sa ville d'adoption, après y avoir arpenté les rues en faisant la manche. Un melting-pot musical qui fait justement l'originalité de ses chansons, dont on avait découvert les premiers titres, en 2014, sur son album « Vari-Colored Songs », hommage au poète de Harlem, Langston Hughes.

Fin mai 2016, Leyla McCalla sort un nouvel opus, « A Day For The Hunter, A Day For The Prey », où elle alterne quadrilles louisianais à vous faire danser et mélodies mélancoliques, entrecoupées de folklore haïtien. Début mai, elle s'est produite en trio à Paris, sur la scène du bien nommé « Café de la Danse », accompagnée par un violoniste et un guitariste. Certains d'entre vous ont déjà eu l'occasion d'écouter Leyla McCalla, lorsqu'elle jouait du violoncelle au sein des Carolina Chocolate Drops, avec lequel elle a tourné durant deux ans. La leader de ce groupe n'est autre que Rhiannon Giddens, chanteuse et musicienne avec laquelle Leyla McCalla va parcourir la France en novembre 2016.  album. Aussi, si la musique métissée titille vos sens, ne ratez pas l'un de ses concerts.


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