Suite
de Bach, blues du sud des Etats-Unis ou mélodie folk, Leyla McCalla
peu tout jouer avec son violoncelle, son banjo ou sa guitare. Car, le
métissage des musiques, cette américaine de New-York, née il y a
31 ans, de parents Haïtiens et ayant vécu un temps au Ghana, elle
connaît. Pas étonnant donc que son folk-blues se teinte de
sonorités créole et cajun, depuis qu'elle s'est installée à la
Nouvelle Orléans, sa ville d'adoption, après y avoir arpenté les
rues en faisant la manche. Un melting-pot musical qui fait justement
l'originalité de ses chansons, dont on avait découvert les premiers
titres, en 2014, sur son album « Vari-Colored Songs »,
hommage au poète de Harlem,
Langston Hughes.
Fin
mai 2016, Leyla McCalla
sort un nouvel opus, « A Day For The Hunter, A Day For The
Prey », où elle
alterne quadrilles louisianais à
vous faire danser et
mélodies mélancoliques, entrecoupées de folklore haïtien. Début
mai, elle s'est produite en trio à Paris, sur la scène du bien
nommé « Café de la Danse »,
accompagnée par un violoniste et un guitariste. Certains d'entre
vous ont déjà eu l'occasion d'écouter Leyla McCalla, lorsqu'elle
jouait du violoncelle au sein des Carolina Chocolate Drops, avec
lequel elle a tourné durant deux ans. La leader de ce groupe n'est
autre que Rhiannon Giddens, chanteuse et musicienne avec laquelle Leyla McCalla va parcourir la France en novembre 2016. album.
Aussi, si la musique métissée titille vos sens, ne ratez pas l'un
de ses concerts.
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