The Graf Zeppelin (2014) - Walton Ford |
En découvrant la précision du graphisme des aquarelles de Walton ford, on pense au peintre naturaliste américain du 19e siècle, Jean-Jacques Audubon. Mais, les allusions malicieuses, voire osées, qui ponctuent ses oeuvres le rapprochent des "cartoons" américains. Issu d'une famille aux racines sudistes imprégnées de chasse et de pêche, tout prédestinait Walton Ford - né en 1960 dans la banlieue new-yorkaise - à se passionner pour le monde animal. "Tout jeune, je me suis pris de passion pour les lieux sauvages extrêmes. Je dessinais des d'animaux qui se battent", confie l'aquarelliste. "J'aimais aussi ces étranges bandes dessinées underground par des artistes comme Robert Crumb." La découverte d'animaux empaillés au muséum d'histoire naturelle de sa ville natale et de chefs-d'oeuvre de la peinture au Metropolitan Museum of Art (MoMa) de New-York finissent de nourrir l'attirance du jeune Ford pour les animaux. A part quelques tableaux inspirés du premier film King Gong [1933], la plus grande partie de son oeuvre repose sur ses lectures. "J'ai repris
beaucoup de formules issues des romans à sensation et des dessins d'horreur de mon enfance", explique-t-il. Les aquarelles présentées au Musée de la chasse et de la nature à Paris évoquent la fameuse "Bête du Gévaudan", un rhinocéros naufragé destiné au pape, ou encore la guenon d'un zoo américain qui traversa l'Atlantique en dirigeable. Pour Walton Ford, son travail est également une manière de prolonger l'existence d'animaux aujourd'hui disparus. "Beaucoup d'animaux sauvages que j'ai peints ne survivent que dans l'imagination des hommes. Il n'existe plus que 3 000 tigres à l'état sauvage et seulement 800 gorilles des montagnes", constate amèrement le peintre. "Car, de plus en plus, le monde est un lieu où tout ce qui est sauvage est en danger."
beaucoup de formules issues des romans à sensation et des dessins d'horreur de mon enfance", explique-t-il. Les aquarelles présentées au Musée de la chasse et de la nature à Paris évoquent la fameuse "Bête du Gévaudan", un rhinocéros naufragé destiné au pape, ou encore la guenon d'un zoo américain qui traversa l'Atlantique en dirigeable. Pour Walton Ford, son travail est également une manière de prolonger l'existence d'animaux aujourd'hui disparus. "Beaucoup d'animaux sauvages que j'ai peints ne survivent que dans l'imagination des hommes. Il n'existe plus que 3 000 tigres à l'état sauvage et seulement 800 gorilles des montagnes", constate amèrement le peintre. "Car, de plus en plus, le monde est un lieu où tout ce qui est sauvage est en danger."
Musée de la chasse et de la nature - 62 rue des Archives Paris 3e - 01 53 01 92 40 - Jusqu'au 14 février 2016
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