Le jugement des flèches |
Dans le cadre de l'exposition "Indiens des plaines", proposée jusqu'au 20 juillet 2014 par le Musée du Quai Branly à Paris, les passionnés de westerns américains ont pu en découvrir une sélection, diffusée sur grand écran et en version originale sous-titrée, lors des vacances de Pâques. Le but était de montrer la représentation du "Peau-Rouge", dans le cinéma des années 1930 à 1990.
D'une "Aventure de Buffalo Bill" (1936) de Cecil B. DeMille à "La revanche d'un homme nommé cheval" (1970) d'Elliot Silverstein, en passant par des films moins connus, comme le très beau "La rivière de nos amours " (1955) d'André de Toth ou le captivant "Le jugement des flèches" (1957) de Samuel Fuller. Sans oublier, les classiques, "Les deux cavaliers" et "Les Cheyennes" de John Ford. Ou encore, le magnifique "Jeremiah Johnson" (1972) de Sydney Pollack et le virulent "Little Big man" (1970) d'Arthur Penn. Et bien évidemment "Danse avec les loups" (1990) de et avec Kevin Costner. Seul véritable absent de cette programmation, l'un des 5 westerns d'Anthony Mann tournés avec James Stewart à la fin des années 50.
Cette programmation a également été l'occasion de découvrir le "western italo-parisien" de Marco
Ferreri, "Touche pas à la femme blanche" (1973) tourné dans le "trou" des Halles à Paris, lors de leur démolition. Si le propos du réalisateur de "La Grande bouffe "
est de comparer les indiens aux prolétaires exploités par le "grand
capital", quelques années seulement après les évènements de 1968, le seul intérêt de ce western "camembert et spaghetti" est de découvrir Marcello Mastroianni en Général Custer, Michel Piccoli en Buffalo Bill, et Alain Cuny en chef sioux Sitting Bull, accompagné d'un Serge Reggiani en grand Sachem.
Les deux cavaliers |
A noter également, le très intéressant long métrage d'Arnaud Desplechin, "Jimmy P., psychothérapie d'un Indien des plaines" (2013). Une adaptation du livre éponyme de l'ethno-psychanalyste Georges Devereux. , avec dans les rôles principaux Mathieu Amalric et Benicio del Toro.
Ce cycle du cinéma western programmé par le critique et historien du cinéma, Michel Ciment, s'est conclu par une série de documentaires sur la condition actuelle des Indiens d'Amérique.
Herve CIRET
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