Célébré le dernier lundi du mois de mai - en 2024, le 27 mai - le Memorial Day, jour férié aux États-Unis, rend hommage aux membres des forces armées américaines, morts au combat. Il trouve ses origines dans la guerre de Sécession, durant laquelle les tombes des soldats, du Nord comme du Sud, étaient fleuries.
C'est un représentant de l’État de l'Illinois, le major-général John Alexander Logan, qui, le 5 mai 1868, proclama ce jour comme férié aux USA. Mais, ce n'est que 14 ans plus tard, en 1882, que ce jour fut appelé le « Memorial Day » et qu'il fut décidé qu'il célébrerait tous les morts au combat et non plus, seulement, ceux de la Guerre de Sécession.
Au
niveau fédéral, il faut attendre 1971 pour que ce jour férié soit
institué
le dernier lundi du
mois de
mai, afin d'ainsi
offrir aux citoyens américains
un week-end de trois jours. C'est
pourquoi le
Memorial
Day
marque le début officieux de la période commerciale
estivale.
C'est
ce qui explique le souhait des vétérans américains de revenir à
la date initiale du 5 mai, afin de ne pas en faire uniquement une
journée d'intérêt exclusivement commercial.
Lors
du Memorial
Day, des
défilés sont organisés dans tout le pays et le
président des États-Unis se rend au cimetière national
d'Arlington, dans la banlieue de Washington (District
of Columbia). Cependant, comme en France, les Etats-Unis honorent leurs anciens combattants, lors du Veterans Day, le 11 novembre, date anniversaire de la signature de l'armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale.
Comme le déclarait en 1868, le général John Alexander Logan, à l'origine de cette journée d'hommage : « Gardons leurs tombes avec une vigilance sacrée, ne les négligeons pas, ne les laissons pas ravagées par le temps, afin de témoigner que nous n 'avons pas oublié le prix à payer d'une république libre et indivisible. »
Comme le déclarait en 1868, le général John Alexander Logan, à l'origine de cette journée d'hommage : « Gardons leurs tombes avec une vigilance sacrée, ne les négligeons pas, ne les laissons pas ravagées par le temps, afin de témoigner que nous n 'avons pas oublié le prix à payer d'une république libre et indivisible. »
Herve CIRET
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