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vendredi 11 janvier 2019

Le "Pappy" Boyington de la série TV "Les têtes brûlées" a réellement existé


Ceux qui regardait la télé, à la fin des années 1970, se souviennent de "Pappy Boyington", ce chef d'escadrille de la série "Les têtes brûlées", interprété par l'acteur Robert Conrad. Or, ce pilote américain de la Seconde guerre mondiale, combattant dans le Pacifique, a bel et bien existé. Il est décédé d'un cancer, il y a tout juste 30 ans, le 11 janvier 1988, à Fresno (Californie).

D’origine Sioux, Gregory Boyington a vu le jour, le 4 décembre 1912, à Cœur d'Alene (Idaho), sur la côte Ouest des Etats-Unis. Durant la guerre du Pacifique, il est pilote de chasse au sein des Marines, dans l'escadrille des "Tigres volants". Son histoire et celle de son escadrille, surnommée le "Black Sheep Squadron" (l'escadrille des brebis galeuses) a inspiré la création sur NBC, de 1976 à 1978, de la série TV américaine du même nom, rebaptisée "Les têtes brûlées" sur les chaînes françaises. Une série qui mettait en scène les aventures de pilotes anticonformistes et téméraires, volant sur des avions Vought F4U Corsair, dans laquelle, le vrai "Pappy Boyington" a interprété le rôle d'un général, durant trois épisodes. 

Le commandant Gregory Boyington devait son surnom de "Pappy" au fait qu'il était dix ans plus vieux que ses pilotes, d'une moyenne d’âge de 20 ans. Fait prisonnier par les Japonais en janvier 1944, après que son avion ait été battu, Boyington est déclaré mort et se voit décerner la "Medal of Honor", la plus haute distinction militaire des Etats-Unis. 

Finalement libéré en août 1945 par les Japonais, le pilote américain est promu colonel, avant de quitter l'armée et d'écrire ses mémoires, "Baa baa black sheep", qui ont inspiré la série des "Têtes brûlées". Lors du décès de Gregory "Pappy" Boyington, en 1988, des funérailles militaires lui sont rendues, au cimetière national d'Arlington à Washington, où il est enterré. Pour en savoir plus sur la véritable vie de Gregory "Pappy" Boyington, lisez ses mémoires traduites en français par Yann Brindejont, "Tête brûlée : Ma véritable histoire" (2009), aux éditions Altipresse.





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