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mercredi 13 décembre 2023

Il y a 133 ans disparaissait le chef indien Sitting Bull



Le 15 décembre 1890, dans la réserve de Standing Rock (Dakota du Sud), des membres de la police tribale des Sioux Lakotas pénètrent dans l'habitation du chef Indien Sitting Bull. Dans la bousculade qui s'en suit, un coup de feu éclate et l'un des plus emblématiques chefs de guerre indiens s'effondre, touché mortellement. De retour d'une tournée du "Wild West Show", en compagnie  de Buffalo Bill, alias William Cody, Sitting Bull est soupçonné par le gouvernement américain de fomenter une nouvelle révolte indienne. Un an auparavant, suite à une vision, le chef religieux indien, Wovoka (Faiseur-de-pluie) a lancé le mouvement de la "Ghost Dance" (Danse des Esprits). 
 
 
Exécutées en cercle, ces danses devaient favoriser l'arrivée d'un sauveur des amérindiens et chasser pour toujours les Blancs de leurs territoires. Quinze jours après le décès de Sitting Bull, a lieu le massacre de Wounded Knee (Dakota du Sud), au cours duquel périssent plusieurs centaines de Sioux Lakotas, parmi lesquels des femmes et des enfants. Né vers 1831, dans la région de Grand River (Dakota du Sud) vers 1831, Sitting Bull (Tatanka Yotanka, en langue Sioux) a été enterré à Fort Yates (Dakota du Nord), puis transporté, en 1953, à Mobridge (Dakota du Sud), face au Missouri. Cependant, certains historiens contestent cette version des faits et pensent que la dépouille du chef Sioux ne s'y trouve pas. Sitting Bull est connu pour être l'artisan de la bataille de Little Big Horn, le 25 juin 1876, où son chef de guerre Crazy Horse, au sein d'une coalition indienne, affronta le 7e de cavalerie du Général Custer, qui perdit la vie, en même temps que 267 de ses hommes sur 647. 
 
Herve CIRET
 
 Bande-annonce du western "Sitting Bull" (1954) de Sidney Salkow

 
 
 

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