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dimanche 9 juillet 2017

L'émouvant testament musical de Willie Nelson


A 84 ans, l'icône de la musique country américaine nous livre son 61e album studio, en 57 ans de carrière.  Un nouvel opus au ton grave, puisque Willie Nelson y évoque sa propre mort, dans le second titre, "Old Timer" (voir vidéo ci-dessous). Une volonté d'affronter la fin de sa vie, sans doute en rapport avec la disparition, en 2016, de l'autre chantre de la country "Outlaw", Merle Haggard, avec lequel Willie Nelson avait enregistré le disque "Django & Jimmie", un an avant sa mort et auquel il dédit l'un des titres de son dernier album, "He Won't Ever Be Gone." 

"J'ai fait du mieux que j'ai pu, mais pas parler du mieux que je pouvais, plus j'ai volé haut, plus je suis tombé loin", chante-t-il, introspectif, dans "God's Problem Child", le titre qui donne son nom à l'album. "Je sens la lueur qui me suit, non loin de moi. Mais, l'obscurité peut tomber, nous avons encore une lumière pour tous nous garder en sécurité dans la nuit, car le ciel doit aimer les enfants de Dieu à problèmes". Mais, incurable romantique, Willie Nelson continue de chanter des chansons d'amour, à l'image de "True Love" et "A Woman's Love". Tony Joe White, le chantre de la Swamp Music, la musique des marais louisianais, apparaît également sur "God's Problem Child". Quant à la voix de Willie Nelson, frémissante et fragile, elle constitue l'émouvante étincelle de ce disque, aux allures de testament musical.

Lire la chronique, titre par titre,
de l'album "God's Problem Child" dans le magazine Rolling Stone



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